Époustouflant, non ? Elle s'appelle Hiromi Uehara. Elle commence le piano à 6 ans. À 7 ans elle intègre la prestigieuse "Yamaha School of Music" au Japon. À 14 ans elle joue avec l'orchestre philharmonique tchèque. À 17 ans elle rencontre Chick Corea qui l'invite à jouer avec lui. La vidéo de leur duo est ici.
Un mini-CD/DVD '13th floor elevator clips for Serial Experiments Lain'. Plus collector tu meurs.
Les albums Spade et Tsuki no Usagi de Kana. Vous remarquerez que le deuxième est dédicacé (et le fichier contient également tous les scans du livret).Pour ceux qui connaissent pas Kana c'est du jrock, tendance visual-kei (importance du look, des accessoires et des jeux de scène), chanté faux avec force mimiques et hurlements, mais aussi beaucoup de variété dans les choix des instruments et des mélodies. Un peu la Björk japonaise si vous voulez (bien que je sois pas hyper fan de Björk).
Un album de Kiiiiiiii. Bon là je vous mets la pochette du DVD mais c'est parce que 1) je n'ai pas trouvé d'image pour la pochette de l'album et 2) Epikt m'a promis de m'envoyer le rip du DVD Gold and Silver. Et ouais Kiiiiiii c'est quand même plus intéressant visuellement qu'acoustiquement. Un peu comme la jpop, en fait.
Boredoms - Super ae. Pas encore écouté mais il paraît que c'est bien. Voire même très bien. C'est du noise rock.
Tout ça, donc, plus 6 albums/singles des Pillows qui manquaient à ma discographie, dont un quintuple album de malade. Le tout au boulot, en quelques minutes via megaupload (donc en fichiers .rar compressés) sans rien avoir à installer, grâce à ce site génial : http://www.nautiljon.com/
Après une inscription gratuite vous avez accès à une banque de données gigantesque de films, musique, animes et autres produits culturels venus d'Asie (Japon, Corée et Chine bien sûr, mais aussi Taïwan, Vietnam ou Thaïlande). Tout y est en téléchargement libre car très peu de ces produits sont licenciés en Europe (certains le sont - comme les albums de Kana - mais chut !) Évidemment il faut aimer la culture populaire asiatique.
Je me ferais bien l'intégrale du Morning Musume aujourd'hui :)
J'enchaîne encore sur du cinéma mais - réjouissez-vous ! - ce n'est pas cette fois pour un film japonais. On va quand même finir par croire que ce blog est à vocation cinématographique, et aussi que je suis tout seul dessus. Bref.
Un homme qui dort est un film de Georges Pérec. Déjà vous vous dites "Merde il est pas mort, Pérec ?". Je vous rassure tout de suite, Pérec est mort il y a de cela un bail. Et non il n'est pas revenu d'entre les morts pour nous pondre la suite de Snakes on a Plane. Simplement le film date de 1974 à une époque où nous autres n'étions encore qu'un vague espoir dans les bourses de notre paternel respectif (et respecté). Du coup c'est en noir et blanc. Plus étrange encore, il n'y a aucun dialogue, et pas parce qu'en ces temps reculés n'existait que le cinéma muet. En fait, une voix off (plutôt sensuelle, si vous me permettez ce qualificatif un peu osé pour l'époque) lit tout au long du film l'intégralité d'un livre de Georges Pérec, livre intitulé Un homme qui dort. Ben oui, forcément, ç'allait pas être une lecture de La disparition, du même auteur.
"Ton habillement, ta nourriture, tes lectures ne parleront plus à ta place. Tu ne leur confieras plus l'épuisante, l'impossible tâche de te représenter."
Portrait d'une solitude urbaine, récit d'un renoncement, l'œuvre suit un jeune homme dans ses promenades sans but au cœur de Paris, dans ses actes quotidiens, son attente sans objet. Car ce jeune homme a décidé qu'il "ne savait pas vivre", et qu'il n'allait pas se forcer. Pratiquant son quiétisme à tout moment du jour et de la nuit, ce jeune homme à la "vocation de vieillard" prétend pouvoir échapper à la vie et devenir ainsi "le maître anonyme du monde".
C'est profond et pénétrant. Ça intrigue, ça dérange. C'est une très belle expérience cinématographique.
Dai-NipponJin, le film de Matsumoto Hitoshi (2007)
Voir les commentaires à 'Don't Startle The Kids', deux posts plus bas.
J'ai la flemme de vous faire un synopsis du film (que je n'ai de toute manière pas vu) alors je vous renvoie à cette excellente fiche. Elle est très complète en ce qu'elle retrace le parcours de Matsumoto dans la comédie, notamment Downtown, le duo (Matsumoto et Hamada) à l'origine de l'émission Gaki no Tsukai et des Batsu Game (aka les 'Don't Laugh' (Batsu = punition)).
Pour faire court : pseudo-documentaire sur le dernier super-héros (mais pas fier de l'être) du Japon ; humour absurde et non-sensique comme on l'aime ; une galerie de monstres traditionnels et/ou improbables ; au coeur du fim, la déconstruction du mythe du super-héros ; présenté à Cannes où il a été reçu comme "l'OVNI de 2008".
Non ce ne sont pas des housses pour protéger votre très chère auto du vandalisme ou des merdes de pigeon, mais bel et bien des tentes destinées selon leur concepteur à restituer l'espace urbain aux piétons et faire des rues un terrain de camping. Sans doute idéal si vous êtes chef scout et que vous n'avez pas envie de vous creuser la tête pour organiser le camp de cet été, ou bien si vous êtes clochard et avez toujours rêvé de dormir dans une Porsche. Les tentes sont conçues pour deux personnes et tous les types de voitures sont réalisés, à la demande. Les prix sont les mêmes que vous commandiez une Ferrari ou une Austin Metro. Cela dit, et toujours selon Michael Rakowitz, le créateur : "the Porsche tent was quickly stolen."
J'attends avec impatience le barbecue camouflé en scooter et le jeu de pétanque ressemblant à s'y méprendre à des crottes de chien.