Monday, June 15, 2009 :::
Un p'tit pouème
Nous n'avons fait que luire
Et rester dans la chambre
Nous n'avons fait que luire
Et tout perclus de doutes
De notre propre sang
Nous nous sommes abreuvé
Ces prisons qu'on exsude
À petites gouttes
Pour s'y noyer
J'ai vu passer les caravanes de la douleur
Blessures en bandoulière
Tes larmes sont autant de cartouches, mon frère
Qu'on gravera du nom des ennemis de l'avenir
Ce n'est pas moi qui prêche le pire
Ils ont oublié la voie du cœur
Ceux qui rêvent de chaos comme ceux qui souhaitent l'empire
Protéger l'innocence
Encourager l'altruisme
Pratiquer la vertu
Un futur dans ce sens se construit
Sinon la fin de l'homme
Sinon livor mortis
Nous n'avons pas connu celui qui se fait appeler père
Il est où l'infaillible ?
Le prétendu soleil de nos intimes cieux
Nous avons nos propres comptes à régler avec la lumière
Devant qui s'incliner ?
Je jure
Sur le feu
De ne jamais perdre foi en moi-même.Labels: Poésie, Tranxenne un brin lyrique mais pas fou
::: posted by Tranxenne at 8:47 PM