Thursday, April 24, 2008 :::
The Invisibles, part 2
J'en rajoute une couche sur les Invisibles parce que c'est vraiment mortel. Sans doute une des meilleures BD que j'ai jamais lu. J'ai pas encore fini 'Say you want a revolution' et pour le moment ça part un peu dans tous les sens mais c'est tellement vaste que ça paraît plutôt normal et puis ça reste quand même bien construit. Parmi les nouveaux arrivants : La tête de St Jean Baptiste sur un tourne-disques, prophétisant à tout va ou bien chantant des vieux tubes des années cinquante ; Papa Guédé, esprit vaudou sillonnant Fantômeville, la citée-poussière ; Ometeotl, double dieu du 13ème ciel et Mictlantecuhtli, seigneur du domaine de la mort, du domaine des pleurs et des sans-chair. Il y a même Tsathoggua, divinité lovecraftienne invoquée dans une sacristie. Donc ouais ça part bien en live, en plus c'est carrément violent vu que tout ce petit monde se bastonne à coup de zombis, de démons, d'insectes géants ou de soldats décérébrés. On retrouve toujours les Invisibles au milieu du bordel essayant d'équilibrer tout ça en se baladant sur plusieurs sphères de temps. Quant aux humains dans ce merdier, ils n'ont aucune idée de ce qui se passe. Ils ne sont que des pions manipulés à leur insu par toutes ces puissances. Ca a l'air compliqué mais en fait tout est amené en douceur et quand ça se met à partir dans tous les sens on a pas de mal à s'y retrouver. Les dialogues sont aussi bien tripant, genre : "Je vous laisse, j'ai un rituel au cabinet et si c'est comme la dernière fois on risque de nager dans le foutre et le sang pendant au moins douze heures."
Indispensable.Labels: art, Du comic qui déchire, Kulturbook, La culture ca fait mal au crâne, Littérature
::: posted by Tranxenne at 1:48 PM
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Tuesday, April 22, 2008 :::
#KulturKomik#

Say you want a revolution
Je suis en train de lire le premier tome de The Invisibles, un comic de Grant Morrison, scénariste écossais, et ça déchire. Vraiment. C'est au niveau de Watchmen, peut-être même mieux. Les personnages sont pas aussi complexes mais le scénario est énorme. Ca parle de conspiration pour une domination mondiale, de puissances occultes, de rébellion, de poésie. On y croise John Lennon (la divinité personnelle d'un des personnages), Lord Byron, le marquis de Sade, des dieux Egyptiens ou Hindous et puis aussi un vieux clodo un peu fêlé, des rats et des pigeons. Le concept de temps est abordé sous son appréhension Dickienne, à savoir que le temps est vertical et non horizontal, donc que toute l'Histoire se déroule en un seul instant, que tout a lieu en même temps. On ne s'étonnera donc pas de voir, durant une scène de la Terreur française où de pauvres bougres sont marqués au fer rouge afin d'être "plus facilement contrôlés", que la marque en question ressemble fortement à un code-barres, ou bien que le groupe de héros se retrouve transporté dans une toile de Poussin (les bergers d'Arcadie). Les héros d'ailleurs parlons-en. Ils forment un groupe plutôt hétéroclite : la new-yorkaise en survêt, le rocker chauve, le travelo en talons aiguilles (Lord Fanny), la vieille pin-up sur le retour et la jeune racaille de Liverpool.

Ze crew
Il y a 7 tomes (Say You Want a Revolution, Apocalipstick, Entropy in the UK, Bloody Hell in America, Counting to None, Kissing Mister Quimper, The Invisible Kingdom) qui font plus de 200 pages. Y a donc de quoi faire. La traduction est très bien foutue mais bien entendu ça ne vaut pas la version originale. J'ai le premier tome en français et j'ai trouvé le 5ème en anglais, mais je sens que je vais commander tout le reste en VO et racheter le premier tome en anglais dans la foulée.
Enfin bref un comic qui dépote, avec plein de réferences et une ampleur universelle. Y a pas à chier, les britons savent scénariser. Un chef-d'oeuvre.Labels: art, Du comic qui déchire, Kulturbook, La culture ca fait mal au crâne, Littérature
::: posted by Tranxenne at 11:46 PM
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Sunday, April 20, 2008 :::

Labels: 7ème Protocole, Images dangereuses, Knights of Eastern Calculus, Monde de dingues, organisation, Tomorrow is today
::: posted by Tranxenne at 2:52 AM
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Saturday, April 19, 2008 :::
CIVILIZATION, TON NOM RESONNE COMME UN COUP DE CANON DANS L'AURORE EMBRUMEE

4h de civ aujourd'hui ; je commence à remonter la pente (et j'ai prévu une grande bouteille de coke pour cette nuit parce que j'ai pas beaucoup dormi). Du coup je ne résiste pas à l'envie de vous livrer un exposé exhaustif de mon parcours civilizationnel.
Pierre le Grand, leader du glorieux peuple Russe, décida dans sa grande sagesse, un beau jour de mars - 4000, de fonder Moscou, une fois n'est pas coutume, au bord de la mer, histoire de devenir un bon spot une fois que quelqu'un aura inventé le surf. Nous sommes localisé à peu près au niveau de l'Iran et pas loin du Pakistan, bref là où la guerre coule à flot et où les femmes se voilent. Comme vous le verrez les traditions perdurent. J'envoie des éclaireurs un peu partout histoire de savoir qui sont mes voisins, je tombe vite sur les Français en Arabie Saoudite, les Grecs conduits par Alexandre le Grand en Europe de l'Est, Romains et Byzantins en Afrique et les Celtes en Turquie, ça promet. Côté Est il n'y a que les Ottomans et leur chef Mehmet le Grand, décidément un patronyme répandu, qu'on appellera bientôt Mehmet le Fourbe, vous allez voir pourquoi. Tout ce beau petit monde se fait la bise et se souhaite bonne chance, mais chacun fourbit déjà les armes par-derrière. Vous aurez remarqué qu'on a connu plus cool comme voisins. J'aurais préféré me taper Gandhi à gauche et les Bisounours à droite ça m'aurait reposé.
Mes premiers colons vont directement annexer la fertile Mésopotamie, berceau de la civilisation et des pétro-dollars. J'arrive tant bien que mal à placer trois villes entre le Tigre et l'Euphrate mais bien entendu je ne suis pas le seul à convoiter la région et je me retrouve vite coincé dans un étroit couloir entre le Français au Sud et le Grec au Nord. D'ailleurs le Français se développe un peu trop vite à mon goût. Il est technologiquement en avance sur moi donc je décide de ne pas l'autoriser à traverser mon territoire, espérant ainsi l'étouffer. Il se retrouve donc bloqué sur son bout de désert, bien fait pour sa gueule.
Je m'étends également à l'Est où je rencontre encore peu de présence Ottomane, il faut dire qu'eux ont de la place, ils sont seuls en Asie. J'arrive à me réserver la totalité de l'Inde avant de tomber sur leurs frontières.
En 1020, voilà à quoi ressemble mon territoire :

Notez la ville française isolée ainsi qu'une colonie byzantine perdue, les deux passeront tôt ou tard sous mon giron.
Je profite des beaux jours pour fonder le confucianisme et je répand la bonne parole avec générosité, tant et si bien que je parviens à convaincre plusieurs civilisations de se convertir et à suivre les préceptes de Confuciusovitch. Au final, ce valeureux sage devient le leader spirituel de plus de 40% de la population mondiale, comme l'atteste ce tableau.

Ma population est très dévote, c'est limite du fanatisme à ce niveau-là.
Les jours heureux ne vont pas durer car v'là-t-y pas qu'Alexandre, sans doute échaudé par le mélange vodka-moussaka, me déclare la guerre. On est à peu près en 1200, en plein moyen-âge quoi. Je suis un peu pris de court et le salaud réussit à me prendre la ville de Yaroslavl, au nord-ouest de la Turquie. Les Grecs n'ont qu'une seule ressource en fer alors pendant que je prépare une force de contre-attaque j'envoie des espions saboter les mines en question. Bien entendu des ouvriers s'empressent de les reconstruire mais j'ai suffisamment d'espions pour saboter les aménagements miniers dès qu'ils sont terminés. Du coup, Alexandre ne m'envoie plus de chevaliers, seulement des troupes de merde genre archers et guerriers avec hache et je peux reprendre ma ville sans problèmes. Je me prépare à fondre sur ses propres agglomérations quand Mehmet décide que c'est le bon moment pour m'attaquer, cet enfoiré (Mehmet l'enfoiré fût également un de ses patronymes à l'âge médiéval). Je conclus une trêve avec Alexandre, je ramène mes troupes vers l'Est juste à temps pour éviter la perte de Yakoutsk à l'extrême-Est de l'Inde, puis je marche vers la première ville ottomane. Une fois celle-ci prise, je décide de m'en tenir là pour le moment (je vais même jusqu'à rendre sa ville à Mehmet pour conclure une paix ma foi bien fragile) car depuis quelques tours un projet me trotte dans la tête. Au Nord de l'Himalaya il n'y a rien. Des forêts, de la toundra, de la neige, c'est tout. Si je laisse faire c'est clair que Mehmet va s'installer et petit à petit m'encercler. Je décide de le prendre de vitesse et me lance dans la colonisation accélérée de la Sibérie. Evidemment, personne n'a envie d'aller vivre dans ce coin-là mais quelques exécutions pour l'exemple et des coups de fouet pour les autres décident vite les indécis qui préparent leurs écharpes pour le grand Nord. Et ouais les gars, c'est niqué pour le surf, mettez-vous au ski. J'envoie la blinde de travailleurs préparer le terrain avec des routes, tous mes colons sont escortés, l'avancée est massive. Une fois les villes bâties la quantité d'arbres à couper autour me permet de booster la production à peu de frais et je me retrouve plus vite que je ne l'aurais espéré avec 3 fois la superficie de mon terrain initial et des villes qui ont atteint 10 ou plus en un rien de temps. Comme prévu je me recogne à Mehmet à l'Est qui a lui aussi commencé la colonisation des terrains gelés de l'Asie extrême-orientale. C'est la course pour les dernières ressources, j'arrive notamment à lui ravir un gisement de pierres précieuses à la barbe de son propre colon.
De l'autre côté, à l'ouest, les Français commencent à s'impatienter et massent des troupes aux frontières. Mes trois villes du couloir mésopotamien sont largement défendues puisque je m'attends à ce que ça pète d'un instant à l'autre, et ça ne loupe pas, vers 1400 De Gaulle me déclare la guerre, et avec des mousquetaires, qui plus est. Comme de bien entendu, Mehmet profite de l'occasion pour relancer une petite escarmouche, au nord cette fois dans les terres fraîchement conquises de Sibérie.

Prévision pour 1868 : les frenchies sont toujours coincés dans leur bac à sable.
Me voilà pris sur deux fronts, j'apprends d'ailleurs bientôt que de Gaulle est devenu le vassal de Mehmet, quelle pitié, ils n'ont aucune fierté ces Français. Je me propose de les soulager du joug Ottoman, par le sang. En attendant, les troupes françaises s'écrasent sur mes défenses tandis qu'à l'Est les combats stagnent. Tout va bien pour ainsi dire jusqu'à ce que César, qui s'était tenu à carreau jusque là, et Justinien, lui aussi resté sage, décident de s'en mêler et me tombent dessus pour me faire voir qui qui c'est qu'est le plus fort.

Comme promis, ça aura donc bien castagné dans le coin.
Les troupes Ottomanes n'étant pas encore à mes frontières, j'en profite pour pousser l'effort à l'ouest, repousser les premiers assauts Romains et fermer bien vite l'accès entre Afrique et Moyen-Orient à l'aide d'un fort et d'une bonne tripotée de troupes défensives (par ailleurs je me rends alors compte que les forts peuvent servir à passer des bateaux d'une mer à l'autre, comme un canal, c'est pratique, plus besoin de placer une ville sur la case). Les Grecs et les Celtes se mettent de la partie et m'attaquent, assez timidement je dois dire, me forçant tout de même à laisser des troupes en garnison un peu partout sur mes frontières. A ce moment-là, toutes mes villes produisent de la troupe, particulièrement des Cosaques que je viens d'obtenir.

De fiers Cosaques face à la mer.
A peu près au même moment, coup d'éclat de mes espions en terre française. Les Français ont toujours une avance technologique assez gênante pour ma réputation, d'autant qu'une production exclusivement militaire plombe un peu ma recherche. Donc depuis maints tours j'économisais des points d'espionnage pour aller piquer des technologies en France. Mon espion en place à Paris tente de s'approprier le progrès Physique, que mes chercheurs pensent être un truc en rapport avec la guerre, ce qui me convient parfaitement. 4000 points dépensés et mon espion, sans doute saoul, se fait coffrer par les services de contre-espionnage français avant d'avoir pu dérober la technologie. Bravo l'artiste.
A l'est, d'autres espions, plus fiables, m'apprennent que les troupes ottomanes s'acheminent en bon ordre vers le sud du pays. C'est donc à Yakoutsk que ça va péter. Je rassemble tout ce que je peux de cavaliers (les Cosaques vont se révéler une aide inestimable à la bataille qui s'annonce) dans les murs de la ville et attend l'assaut. Au nord de la chaîne himalayenne, un autre groupe de Cosaques (7 ou 8 unités) s'introduit sur le territoire ottoman et pille à tout va. Fermes, mines, cottages, tout est bon. Les forces ottomanes restées en défense ne sont pas assez nombreuses pour défaire un tel groupe de cavalerie, aussi mes soudards chéris agissent en toute impunité. Mehmet trépigne mais je ne fais pas le malin pour autant. Mehmet est puissant.

Courbe militaire de Mehmet en vert sur le graphique. Moi je suis en rouge.
Les troupes ottomanes arrivent finalement chez moi. Et là, je fais gloups. Ils sont nombreux, très nombreux. Ca va saigner. Dur. Sur l'image ci-après, une idée des forces en présence. Une douzaine d'autres Cosaques sont retranchés plus haut, dans une autre ville, prêts à partir en embuscade. Pareils pour les Ottomans, d'autres armées suivent.

A cet instant précis les amis, je ne donnais pas cher de ma peau.
Une fois l'ennemi arrivé près de la ville je lance une charge épique sur la première vague de troupes. Les premiers cavaliers, héroïques, meurent sous le feu ennemi sans aucune chance de vaincre. Je ne faiblis pas et envoie d'autres unités à la charge. Après une hécatombe qui voit près de dix unités cosaques se faire taillader sans espoir par les balles ottomanes je commence enfin à percer et les fusiliers ennemis plient. J'en massacre 7 ou 8 unités, c'est peu, d'autres Cosaques meurent, certains parviennent à se replier. Toutefois, beaucoup réussiront à contourner comme je l'espérais les flancs de l'armée ennemie pour attaquer directement son artillerie. En plus des fusiliers précédemment cités, une dizaine de canons périssent, et une vingtaine d'unités sont endommagées par le débordement. La charge est un succès mais le prix à payer fût des plus lourd. Yakoutsk reste quand même relativement bien défendue (je n'ai pas envoyé mes fusiliers se battre) et la première vague ottomane est défaite, incapable d'assaillir la ville. De nouvelles troupes arrivent. Des renforts sont en place de mon côté également et la deuxième vague d'assaut subira le même sort que la première. Ses armées refluent. Je poursuis les fuyards avec les cavaliers encore en assez bon état pour se permettre du harcèlement. C'est la déroute dans le camp Ottoman. Du coup, les alliés de Mehmet paniquent, les Français puis les Celtes révoquent leur serment d'allégeance et prennent leur indépendance. Je les contacte aussitôt. Le Français accepte de signer un traité de paix (je lui ai pris Lyon entre temps, sa ville isolée), par contre le Celte refuse tout net et, sûrement pour appuyer son propos, me prend Yaroslavl, ville maudite par deux fois tombée. Je conclus une trêve avec Mehmet et renvoie un fort groupe de Cosaques sur le front Celte. Les fous ne semblent pas comprendre ce qui va leur arriver car leur chef refuse toujours de m'adresser la parole. C'est tant pis pour lui. Je reprends prestement Yaroslavl et, grâce à une batterie de canons nouvellement forgés, marche sur Toulouse, ville Celte située en Turquie qui a la particularité de posséder du charbon, ressource qui me fait défaut. Pif-paf -pouf-bing, je prends Toulouse après un siège de deux tours.

Toulouse, ville fleurie.
Voilà en gros où j'en suis. J'ai les coudées franches à l'ouest où je me suis taillé un bel espace à partir du couloir riquiqui que j'avais au début. A l'Est, ça va encore cogner avec Mehmet mais cette fois je suis prêt. Je continue quand même à faire la blinde de troupes parce que bon niveau militaire je suis encore loin des Ottomans. Je me prépare aussi une flotte parce que le Babylonien (qui contrôle l'Amérique du Nord) commence à ramener pas mal de bateaux dans le coin.
La carte du monde à l'heure actuelle :

On voit que Mehmet a relancé l'effort de contre-espionnage car quelques tours plus tôt j'avais une vue dégagée de son territoire.Labels: Calme et volupté, Civilization c est bon pour le teint, Jeu vidéo, La guerre y'a que ca de vrai, Traditions de Russie
::: posted by Tranxenne at 11:15 PM
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::: posted by Esamurai at 1:32 PM
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La politique par d'autres moyens

Plus dissuasif qu'un coup de fil de l'ambassadeur.
Juste un petit post pour les amoureux de Civilization (Michael Goldman si tu nous lis) afin de signaler ce guide plutôt bien foutu. Par exemple, dans la section Diplomatie, (j'en parle parce que j'ai toujours du mal à me faire aimer de plus d'une ou deux civs généralement faible) il est précisé qu'il est préférable de ne pas commercer avec tout le monde et n'importe qui pour ne pas froisser ses amis. Donc : choisir ses amis avec discernement (pareil pour les ennemis) et se serrer les coudes ensuite. Faire en sorte que les ennemis se foutent sur la gueule. Ne rien refuser à ses amis (progrès, or, soutien militaire).

On ne s'en lasse pas.
Je suis plongé dans ce guide. Il faut dire que sur ma partie en cours, j'en chie. C'est ça de vouloir faire le malin et de jouer en mode Prince.
 Labels: Calme et volupté, Civilization c est bon pour le teint, Dessine-moi la fin du monde, Jeu vidéo, Joie de vivre, La fin est proche, La guerre y'a que ca de vrai, réchauffement climatique
::: posted by Tranxenne at 2:49 AM
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Friday, April 18, 2008 :::
Fuck le taff

- Dis donc mon gars j'ai besoin que t'ailles me chercher le dossier de Mesmaeker, et tout de suite encore. - Quoi non mais tu te fous de moi là ? J'étais à la salle d'archives y'a pas deux minutes pour classer les mémos du mois et tu veux que j'y retourne ? - J'en ai rien à foutre de tes états d'âme petit, je veux ce dossier fissa.
Ah le monde merveilleux du travail, je m'étais pas rendu compte à quel point ça me manquait.
 - Bordel faut que je termine ce rapport pour hier !

- Ensuite il a dit : "si nous n'obtenons pas satisfaction nous nous dirigerons résolument vers une action de grève", après c'est confus mais je crois bien que je lui ai pété sa petite gueule de syndicaliste de merde.

- Mais non enfin j'avais demandé des photocopies COULEURS ! Faut vous le dire en quelle langue ?

- Et ce dossier, il arrive ?
Labels: Fuck le taff, Postériorité
::: posted by Tranxenne at 1:26 AM
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