Monday, September 26, 2005 :::
Midget Jones' Diary Part III
Putain ca gueule. Putain, ca gueule! Et vas-y que je te claque le casque avec la crosse de mon fusil, et vas y que je te donne un bon coup de pompe au cul pour te faire avancer plus vite. Y'a pas a dire, sont presses de nous voir pret a en decoudre sur le front. Alors nous, le flan droit, on se met en marche et fissa. Bordel. C'est pas trop tot. Depuis le temps qu'on se demandait ce qu'on allait foutre. Ces putains de marines possedes prennent la tete du cortege. Putain quelle degaine. Dire qu'ils nous foutent toujours des branlees au foot americain ces enflures. Et la ils foncent droit sur les bombes. Je tire Roger par le casque en lui gueulant "Prends en de la graine pauvre con!" dans le casque.

Par acquis de conscience je demande a mon superieur direct si ma section va devoir prendre un objectif strategique. Il me remballe et me sort que ce genre de mission, c'est bon pour les tapettes d'en face. Que nous a l'heure qu'il est, on se met en route pour leur taillader la tronche. Que je peux aller me faitre foutre avec mes objectifs strategiques. Ok. Putain. Ca me va ce genre de programme.

Le probleme, c'est que les mecs d'en face ont decide de se mettre en route eux aussi...et de capturer ces putain de points strategiques. Je me souviendrai toute ma vie de la gueule de mon capitaine lorsque la nouvelle est tombee. Il a hurle "P-D ! Sale bande de PD! En route et plus vite que ca! Salopards! On va leur apprendre la guerre a ces tafiolles! PD!". Les chiens. Tout le monde s'attendait a un combat sanglant, jusqu'a la lie. Et bien les youyous tentent de remporter une victoire strategique. Une bonne vieille victoire de pd. Putain. Ca va saigner, les gars sont remontes a bloc, une nouvelle pareille ca ruinerait une guerre.

Pendant ce temps nos troupes consolident les defenses sur le pont. Enfin la route, qui sent tellement la mort qu'on la traite comme un pont. Mais ce n'est pas un pont. C'est comme une metaphore en gros. C'est rien qu'une route. D'ailleurs les gnangnans des transmissions nous crachent qu'un officier ennemi se fait ramasser par nos tourelles. Personne ne pipe mot, on sait tous qu'il va pas faire bon trainer dans la bas d'ici peu de temps. Ici non plus d'ailleurs.

Putain les boulles. Nous voila a genoux dans un putain de cratere a attendre encore des plombes. Visiblement les generaux attendent de voir ce qui se trame sur le pont avant de lancer l'assaut. Il ne nous reste plus beaucoup de temps avec de perdre ces objectifs, ce qui signifierait dans la foulee plus de baston. Putain, pas moyen. Nous on est la pour la baston. Bordel. Quelle bande de pds. On nous informe donc que ce youyou grade est en train de faire tout un cinema a genoux sur le pont en se prenant des missiles sur la gueule. Le mec prie sous les bombes. S'ils font tous ca, on va finir ce carnage en peu de temps.

Oh putain! Oh Putain! D'un coup d'un seul une lueur a bien failli nous aveugler. Elle venait du pont, la pute. Putain. Merde, il pleut des bombes sur ce putain de pont. Enfin cette putain de route. Bordel, tout le monde leve la tete, mais rien n'arrive sur nos gueules. Ca fait un vacarme du tonnerre! PU-TAIN matez moi ca les mecs, ca deconne plus du tout la! Tout d'un coup un sifflement, puis un autre, les troupes baissent les tetes et les bleus se foutent a plat ventre. Pas de quoi s'affoler, c'est de notre cote que ca tire. Devant nous eclatent les premiers obus des defilers. Et les eclats de lumiere laissent entr'appercevoir les troupes ennemies, tapies dans un morceau de cratere. Bon. Je crois qu'il est temps de charger.Labels: Jeu vidéo
::: posted by Lapsus van de Zloot at 9:19 PM

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