Monday, December 06, 2004 :::
L'Amérique a déjà gagné.

"Sublime ironie de l'actualité. Alors que la France patauge en Côte d'Ivoire pour défendre le régime de Laurent Gbagbo, qui encourage pourtant au pillage des intérêts français, au meurtre des blancs et au viol des blanches (des dizaines de cas selon une source militaire de l'Opération Licorne), l'armée américaine achève de désinfecter le bastion islamo-fasciste de Falloudja, libérant même de sa geôle le fameux chauffeur syrien de nos chers (mais disparus) journalistes. Encore un que ses accointances françaises n'auront pas aidé ! On peut cependant compter sur notre vénéré président pour exprimer sous peu sa « plus vive inquiétude » et appeler l'Amérique à la plus grande « retenue »...On en rirait presque."
Un article d'Ulrich Cros à lire sur le RingLabels: Guerre
::: posted by Tranxenne at 8:51 PM
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Sunday, December 05, 2004 :::
#Kulturbook#
 J'aime beaucoup la couverture anglaise.
Voici un roman qui va déranger plus d'un de ses lecteurs, si d'aventure ceux- ci avaient une vision très cynique et ironique du catholicisme. Mais il est vrai que de tels lecteurs n'auraient pas eu l'idée de lire Le Moineau de Dieu, du moins s'il avaient pris la précaution de parcourir le quatrième de couverture. Pourtant, passé l'inquiétude face à un roman de S.F. où Dieu semble tant présent et l'agacement quant au ridicule de la traduction du titre - bien que l'esprit du titre original ait été respecté, le nom de ce passereau n'a pas les mêmes connotations dans les deux langues -, quant aux approximations sur le rôle de la Compagnie de Jésus lors des Grandes Découvertes - Ignace de Loyola ne fonde la compagnie qu'en 1534 - et sur la traduction de la devise de l'ordre - Ad majorem Dei gloriam doit se traduire par " pour une plus grande gloire de Dieu " et non " pour la plus grande gloire de Dieu " -, passé ces pinailleries donc, le livre de Mary Doria Russell se révèle un pur trésor de créativité et d'intelligence. A commencer par son sujet.
Au début du XXIe siècle, Jimmy Quinn, un astronome du télescope d'Arecibo (Porto Rico) capte les émissions radioélectriques d'une planète proche d'Alpha du Centaure. A cette époque où l'homme a commencé à exploiter les ressources minières de la Lune, de Mars et des astéroïdes, le voyage vers cette première trace de vie extraterrestre dans l'univers ne relève pas de la fantasmagorie. Que le jeune chercheur ait été lié à Emilio Sandoz, révérend père de la Compagnie de Jésus, et que celle-ci prenne de court les Nations Unies pour envoyer en grand secret une mission scientifique composée de 4 jésuites et de 4 laïcs, voilà qui est plus surprenant. Lorsque quatre ans après l'arrivée de la mission jésuite, la mission de l'O.N.U. débarque sur Rakhat, c'est pour affronter la vindicte d'une des espèces développées et sortir le seul survivant, le père Sandoz, d'un lupanar où il se prostituait. Renvoyé seul à bord de son vaisseau, le père Sandoz regagne la terre dix-sept après à l'état d'épave et se trouve confronté au scandale, d'autant que la seconde mission terrienne ne donne plus signe de vie.
La nouveauté du Moineau de Dieu ne réside pas dans l'idée d'une mission jésuite extra-terrestre et des problèmes théologiques qui peuvent en résulter, James Blish a déjà exploité la veine avec Un cas de conscience (prix Hugo 1959) et Philip José Farmer a déjà fait des tribulations spatiales du père Carmody, l'objet de plusieurs nouvelles. La nouveauté réside davantage dans la forme, car le récit débute en 2059, au retour du père Sandoz en état de choc profond. Toute l'habileté narrative de M. D. Russell repose dans cette construction qui lève progressivement le voile sur le déroulement de la mission, tandis que le préposé général de l'ordre parvient à extirper une confession d'Emilio Sandoz. Le plus novateur vient de la société extra-terrestre décrite et surtout de la profondeur des personnages, très fouillée, qu'il s'agisse du couple peu commun des sexagénaires Anne et George Edwards, qui allient intelligence et humour, de Sofia Mendes, juive sépharade qui n'a dû sa survie qu'à sa quasi-mise en esclavage, de Jimmy Quinn, maladroit géant irlando-américain, et surtout des jésuites que l'entrée dans la vie religieuse n'a pas débarrassé des affres de l'humanité. Sous la soutane, repose toujours un homme. Le Moineau de Dieu est donc un roman d'âmes partagées entre la torture quotidienne, le doute quant au rôle de Dieu et l'extase de la découverte d'une nouvelle création. Par bien des aspects, il n'est pas sans rappeler Hypérion, le roman de Dan Simmons.
Pour autant, il n'est pas un roman théologique : la dure réalité de la planète Rakhat, une fois découverte, n'apporte pas la preuve ontologique, bien au contraire. Pas plus qu'il ne s'agit d'un roman dévot, d'ailleurs, bien que l'auteur ait fait ses études primaires au sein de l'enseignement catholique, elle s'est convertie au judaïsme par la suite (ce qui explique le personnage de Sofia Mendes). Il s'agit plutôt d'un roman tragique sur les rapports humains, sur le rapport intime de l'homme au divin, et sur le choc culturel qu'occasionne la rencontre de deux civilisations radicalement différentes. Dit ainsi, on pourrait croire que le bouquin s'annonce comme ennuyeux : c'est tout le contraire.
D'autant que rien n'est laissé au hasard : étant elle même paléoanthropologue, l'auteur a chercher à conférer un caractère de scientificité à son roman sans toutefois en faire un roman de hard science fiction. Il faut bien avouer cependant que le vaisseau-astéroïde Stella Maris n'est pas sans évoquer l'équipée d'Au cœur de la comète de Gregory Benford et David Brin. En outre, les problèmes de perturbation d'un environnement par des créatures extra-planétaires ne sont pas omis. D'ailleurs, le déclenchement de la catastrophe n'est pas étranger à ces problèmes d'immixtion. Bourré d'humour, Le Moineau de Dieu fait aussi appel occasionnellement à des références cinématographiques (Frankenstein Junior de Mel Brooks) ou à des références littéraires plus sérieuses. D'une manière générale, l'amour et la sexualité sont omniprésents mais le récit ne sombre pas dans le graveleux : le roman puritain est donc bien loin. Bref, au cas où vous ne l'auriez pas compris, il s'agit d'un roman divinement génial, qu'une suite, commencée alors que Le Moineau de Dieu n'était même pas encore publié, vient prolonger par un retour sur Rakhat. Malheureusement, intitulée Children of God, celle-ci n'a pas encore paru en français (mais que font les éditeurs ?). D'autre part, il est bon de signaler que Le Moineau faisait partie des nominés pour le Hugo 1999,remporté par Sans parler du chien, et que les studios Universal étudient le scénario d'une adaptation cinématographique.
EXCLUSIF : Un commentaire de l'auteur
I already noticed one thing I want to comment on. My conversion to Judaism does not "explain Sofia Mendes." When I was writing, I wanted a woman who would seem ideal to Emilio Sandoz--her Spanish beauty, her intelligence, her seriousness would appeal to him very powerfully. But Emilio is himself very attractive, and he is not surprised when women (and men, and ALIENS!) respond to him sexually. So I wanted Sofia to be the opposite: she would be hostile to him at the beginning, and he cannot understand why. That provides an intellectual and personal tension between the two characters. When he realizes that she is a Sephardic Jew, who is hostile to Spanish Catholicism, he is able to change his manner and work with her. Slowly, the relationship changes. It would be boring if they were both attracted to each other right away. Then the book becomes a cliche about priests breaking their vows.
Mary Doria Russell, e-mail du 12 avril 2001Labels: Kulturbook
::: posted by Tranxenne at 4:17 PM
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Saturday, December 04, 2004 :::
::: posted by Tranxenne at 1:34 PM
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Thursday, December 02, 2004 :::
Un test à faire chez soi en degustant un kebab caviar-homard sauce champagne
Votre statut social
Je vais de ce pas faire ce test passionnant.
edit: Et voila le résultat !
You're partially respected for being an individual in a conformist world yet others take you as a radical. You have no place in society because you choose not to belong there - you're the luckiest of them all, even if your parents are completely ashamed of you. Just don't take drugs ok?
alternative | | 54% | Upper middle Class | | 54% | Middle Class | | 50% | Lower Class | | 38% | Luxurious Upper Class | | 29% |
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::: posted by Lapsus van de Zloot at 3:51 PM
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Idée Cadeau
Un nouveau chat ? Le chatter box !
http://chatter.flooble.com/
Je ne sais vraiment pas ce que ça vaut, je poste juste histoire de poster en fronçant les sourcils. Mais visiblement la visualisation est plus pratique ou je ne sais quoi. En fait c'est différent.
Dans les banlieues ils disent "tionsalisuavi" pour visualisation alors ils ne le disent jamais.
Un exemple sur ce blog de brin : http://comewhat-may.blogspot.com/
::: posted by Lapsus van de Zloot at 3:43 PM
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Journal d'un joueur de poker
Je surfe sur les blogs comme un âne et la je viens de tomber sur :
http://nyspoker.blogspot.com/ le blog d'un joueur de poker dont la vie visiblement tourne autour du poker.
Dans les banlieues on dit 'kerpo' pour parler du poker, mais ça fait gueuler les bretons.
::: posted by Lapsus van de Zloot at 3:35 PM
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Vu sur un autre Blog
Why I Love the French: Aside from the fact that they drink more espresso than should be humanly possible and smoke even while erratically driving motor scooters at high speed, I love the French because they teach tolerance and respect from an early age.
Case in point: while I was walking through the permanent collection at the Centre Pompidou, I crossed paths with a museum educator escorting a group of primary-school-aged children. He brought them into a gallery of portraits from early in the last century and sat them down smack dab in front of the most controversial of the lot—a painting of a transvestite drinking in a bar. I don’t have enough French to understand how he was talking about the work with the kids, but I loved the fact that he took them straight to the most charged work in the room and got down to business.
I can’t imagine the fallout that would have ensued if this scene had played out in the city in middle America where I grew up.
http://fromthefloor.blogspot.com/
::: posted by Lapsus van de Zloot at 3:09 PM
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Le renard qui flambe
Si vous allez faire un tour à cette adresse ( http://www.mozilla.org/) vous tomberez sur un lien pour downloader une alternative à Internet Explorer, à savoir FireFox. Pour l'instant je l'essai au bureau, comme ça si ça explose ...
En plus il y a moyen d'installer différents thèmes, par exemple le mien en ce moment :
 C'est mignon tout plein ce petit bazar mais j'ai l'impression que ca va me saouler assez rapidement ... quoique ...
Jetez y un oeil mais gardez l'autre on sait jamais
Par ailleurs j'ai l'impression que Firefox va plus vite qu'Internet Explorer, et en plus il y a un système d'onglets assez sympa, voire même carrément pratique.Labels: Informatique
::: posted by Lapsus van de Zloot at 2:53 PM
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Tuesday, November 30, 2004 :::
::: posted by Tranxenne at 4:07 PM
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Le nouveau PIF GADGET
PIF GADGET ressort en kiosque le 1 er juillet 2004. La publication pour enfants de l' Humanité s'est considérablement politisée par rapport à la version des années 80, qui se contentait, somme toute, de faire rigoler et d'évoquer quelques thèmes comme l'écologie ou la faim dans le monde. Là, on a passé un cap. C'est carrément la Pravda pour les jeunes. Pif, qui était en sommeil depuis près de 20 ans, ne s'est pas rendu compte que le communisme s'est affaissé comme une grosse merde. Ayant un exemplaire sous les yeux, voici le genre de choses qu'on trouve dans le nouveau Pif:
La maison de Pif : Pif et Hercule sont à la rue et cherchent un endroit pour vivre. Ils trouvent une décharge, décident de construire une maison, le propriétaire arrive, dit que c'est chez lui, mais Pif explique qu'il va construire une maison, donc le propriétaire cède gratos le terrain (illustration du slogan « la terre appartient à celui qui la travaille »), ensuite ils décident de construire en utilisant des éléments de récupération, alors Hercule va piquer du bois là où il peut (pompe funèbre, palissade, échafaudage, etc...), Pif n'est pas content, il oblige Hercule à rendre ce qu'il a volé, ce que fait Hercule, mais les gens, touchés par le projet et l'honnêteté d'Hercule, lui laissent leurs biens. (Illustration du principe « prenons aux possédant », la légitimation du vol). Un joli hymne à la négation de la propriété .
Docteur Justice: Dr Justice est appelé à Haïti par une copine qui se sent en danger, c'est après la chute d' Aristide, on nous explique que c'est les américains qui ont placé Aristide, et qu'ils l'ont désavoué, plaçant Haïti dans le chaos. Il y a une affaire d' enlèvements, en fait c'est une histoire de trafic d'organes, bien entendu, les organes volés sont vendus en Amérique. Le méchant qui gère ce trafic, c' est un pasteur américain d'une mission chrétienne, qui a fait un pacte avec les vaudous, qui tiennent le pouvoir à Haïti. Histoire consternante où se mêlent tiers-mondisme, anti-américanisme, anti-cléricalisme...
Image Mirage : C'est une BD sérieuse, à la Dr Justice, mais là c'est le milieu du journalisme télé. Donc on a un attentat sur le TGV qui fait des dizaines de morts. La journaliste fait son enquête, passons le discours sur la déontologie de la presse qui émaille tout le récit, et ce qu'on croyait être un attentat d'Al Qaida s'avère être un attentat commis par l'extrême droite. Ben oui, tout le monde sait que c'est l'extrême droite qui pose des bombe un peu partout. C'est évident.
Dicentim : Bougredane veut conquérir une île inhabitée pour créer une forteresse, Dicentim estime que c'est pas bien (anti-impérialisme), donc il coule le bateau de Bougredane (légitimité du sabotage contre son propre pays).
Le sabre et le corbeau : Un type devient pirate pour lutter contre la tyrannie, attaquant les soldats de son propre pays. Le chef des pirates est une sorte de Che Guevara qui dit des choses du style « nous allons attaquer cette frégate anglaise, elle transporte une pleine cargaison de cannelle et de poivre volé aux peuples des îles asservies par la compagnie » ou « je n'ai pas de leçon à recevoir de ces marchands inquisiteurs », et le hero dit des choses comme « lorsque les opprimés n'ont pas les moyens de s'offrir un sabre, il leur reste toujours les pierres, ou la force simple de leurs mains résolues ». Amen
Mona, apprentie détective : C'est le même principe que « Ludo , détective », où on devait trouver le coupable d'une affaire. Là, l'amie de Mona demande à Mona de l'accompagner aux toilettes de l'école, car « Avec les affreux dans le coin, je ne suis pas trop rassurée ». Détail: l'amie de Mona est noire. D'un coup, on l'entend pousser un cris et pleurer. Horreur, il y a marqué « Mort aux negros » dans les toilettes de l'école! Suit l'enquête et la dénonciation des coupables au directeur de l'établissement. Récit très réaliste, car chacun sait que le gros phénomène de société dans les écoles, c'est ces jeunes skins qui terrorisent et taguent partout des messages haineux. Dans un prochain épisode, on aura sans doute une histoire de skin intégriste qui fait des stages commando dans la forêt noir, ou ce phénomène de skins violeurs en tournante, et j'espère qu'on parlera aussi de ce phénomène des skins cathos traditionalistes qui voilent les femmes.
Le derby : C'est l'histoire comique d'une équipe de foot d'une cité dite « sensible » qui joue contre des petits enculés de bourges d'une zone pavillonnaire. Gag: les gosses de la cité reçoivent de leur sponsor des chaussures de ski (ha ha ha!!!), donc l'un d'entre eux va péter le tibia d'une de ces fiottes de gosse de riche (ha ha ha).
Je suis consterné.
::: posted by Tranxenne at 1:28 PM
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On déconne On déconne mais pendant ce temps là ...
Bhutan Becomes First Country To Ban Smoking
By Gwynne Dyer | 11-27-4
Somebody had to lead the way, but who would have thought that it would be Bhutan? Last week, the tiny Himalayan kingdom became the first country to ban smoking altogether: indoors, outdoors, on mountain-tops, in the out-house, everywhere. It is now illegal to sell tobacco in any form in Bhutan: individuals caught doing so will pay a $210 fine (two or three months' wages for the average Bhutanese), and businesses will lose their licenses. But you know that what the Bhutanese government has just created is a smuggling industry.
The government knows it, too. "If any foreigner is caught selling tobacco products to Bhutanese nationals, he will be charged with smuggling," Karma Tshering of the Bhutanese customs told the British Broadcasting Corporation just after the ban went into effect. "Tobacco will be treated as contraband" like alcohol during the Prohibition era in the United States, or like "drugs" during the current wave of moral panic in the world.
Bhutan's tiny underworld will start to grow and get rich off the tobacco ban this week, but it will be some time before outright bans on tobacco in bigger countries create the kind of global bonanza for criminals that the alcohol and "drug" bans did. Smoking bans are probably coming too; however, the pattern of agitation by groups who claim to be concerned about health risks, but who are really driven by intolerance for self-destructive behaviour in others, is exactly the same this time.
It is true that smoking tobacco is a bigger health risk than consuming "drugs" (including the so-called "hard drugs" like heroin). It's even greater than the health risk involved in drinking alcohol. But it very rarely hurts anybody except the user, so why is it anybody else's business?
In public spaces that must be shared, it is everybody's business: non-smokers have a right not to be annoyed by other people's smoke. But to extend that ban to all indoor public spaces including bars that wish to cater only to smokers and their consenting friends, as New York City did last year, Ireland did this year, and even Poland will probably be doing in five years' time -- the Californification of the planet marches relentlessly eastwards - is simply intolerance fuelled by ideology.
It's a relatively small act of intolerance, but more will follow. The Bhutanese, being a bit out of the mainstream, have misread the cultural signals and jumped the gun, but absolute bans on tobacco use even in private are probably no more than five or 10 years away in some major jurisdictions. That will, of course, create the same pattern of organized crime and the same huge illegal cash flow that previous bans on alcohol and "drugs" did. Why would it be any different this time?
Organized crime has grown to its present impressive scale almost entirely by providing goods and services that large numbers of people want, but that local laws forbid: gambling, prostitution, alcohol, and narcotic and psychedelic drugs. This is quite clear to everybody in the business: the Colombian cartels would no more vote for the legalization of cocaine today than Al Capone would have voted for the end of alcohol Prohibition in the America of the 1930s. And in due course, there will be a new mafia that specializes in the supply of illegal tobacco.
The proportion of persistent smokers in the populations of developed countries will probably stabilize in the end in the same 10-15 per cent range as the number of regular "drug" users in those societies whether or not there is an outright ban on tobacco. Smoking rates have been dropping steadily for decades now due to medical fears and social pressures, but an irreducible residue of hopeless addicts and determined rebels will remain in every country no matter what is done. The temptation will be to punish them for their persistence and rationalize it as being "for their own good." It is a temptation that should be resisted.
More lives would undoubtedly be saved by an outright ban on smoking than would be lost to its side-effects, like an upsurge in organized crime. Smoking really does kill people, though not nearly so many as the anti-smoking crusaders claim (and the "evidence" for the damage allegedly done to the health of non-smokers by "passive smoking" has been shamelessly inflated or simply contrived). The point is that we should not be using the law to regulate or punish personal behaviour if it does not harm other people.
Preventable deaths happen because of smoking, but so also do they happen because of speeding -- yet we are not going to fit devices restricting all cars to 90 km/h. Societies that have a long cultural commitment to alcohol are probably not going to ban it again, even though alcohol abuse is involved in a large proportion of the cases of domestic violence, street violence, and accidental deaths in those societies. And we are certainly not going to ban junk foods, even though obesity is a rapidly growing phenomenon that significantly shortens people's lives.
Neither what we ban or what we permit, in other words, is decided on a rational basis. It is driven by social panic and moralistic propaganda, modified to some extent by traditional prejudices, and decided almost entirely without regard to the real consequences. Tobacco is now shifting into the category of things that may be banned, and in time it will be banned outright in many places. Regardless of the damage done.
::: posted by Lapsus van de Zloot at 11:30 AM
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