Saturday, October 30, 2004 :::
"O peuple américain, voici mes propos sur les causes et les résultats [des attaques du 11 septembre 2001] et sur la manière exemplaire d'éviter un autre Manhattan.
"Je vous dis que la sécurité est un pilier important de la vie humaine. Les hommes libres ne renoncent pas à leur sécurité, contrairement aux allégations de [George Bush] selon lesquelles nous détestons la liberté. Qu'il [George Bush] nous dise pourquoi nous n'avons pas attaqué la Suède par exemple. Il est évident que ceux qui détestent la liberté ne sont pas dotés d'âmes fières comme celles des 19 [auteurs des attentats du 11 septembre], Dieu ait leurs âmes. Si nous vous avons combattus, c'est parce que nous sommes libres, nous ne fermons pas les yeux sur les valeurs, nous voulons rendre la liberté à notre nation. De même que vous attentez à notre sécurité, nous attentons à la vôtre.
"Mais je m'étonne de vous. Bien que nous ayons entamé la 4ème année après les événements du 11 septembre, Bush continue de vous embrouiller, de vous tromper et de vous cacher la véritable raison. Par conséquent, les raisons demeurent pour la répétition de ce qui s'est passé."
"Je vais vous parler des raisons de ces événements et des moments dans lesquels a été prise la décision (de mener les attaques du 11 septembre) pour que vous réfléchissiez. Je jure que nous n'avions jamais eu l'idée de frapper les tours, mais après que la goutte eut fait déborder le verre, après avoir vu l'injustice et l'arbitraire de l'alliance américano-israélienne contre nos frères en Palestine et au Liban, cette idée m'est venue à l'esprit.
"Les événements qui m'ont ému d'une façon directe remontent à 1982 lorsque l'Amérique a donné le feu vert aux Israéliens pour qu'ils envahissent le Liban, aidés en cela par la 6e flotte américaine. En ces moments pénibles, j'ai ressenti ce qu'il m'est difficile à décrire, mais ce qui a créé un grand sentiment de rejet de l'injustice et une forte détermination à punir les injustes.
"Au moment où je constatais ces tours détruites au Liban, l'idée m'est venue de réserver le même châtiment à l'injuste et que les tours en Amérique doivent être détruites pour que l'Amérique goûte une partie de ce que nous avons enduré, pour que l'Amérique soit dissuadée de tuer nos enfants et nos femmes."
"Nous n'avons pas trouvé de difficultés à nous comporter avec Bush et son administration en raison de la similarité entre les régimes dans nos pays, dont une moitié est gouvernée par les militaires et l'autre moitié par les fils de rois et de présidents avec lesquels nous avons une longue expérience. Ces deux moitiés comptent de nombreuses [personnes] connues pour leur arrogance, leur cupidité et leur spoliation de l'argent."
"Cette ressemblance a commencé après les visites dans la région de Bush, le père. Mais, alors que certains parmi [les dirigeants arabes] qui sont éblouis par l'Amérique espéraient que ces visites influent sur nos pays, voilà que c'est lui [George Bush] qui est influencé par ces régimes royalistes et militaires et qu'il est jaloux de les voir rester au pouvoir pendant des dizaines d'années, pillant les deniers publics impunément. Il [George Bush] a transmis la tyrannie et la répression des libertés à son fils. Ils [les dirigeants américains] l'ont appelé loi nationale ("US Patriot Act"), sous prétexte de combattre le terrorisme.
"Bush le père a trouvé bon de désigner son fils à la tête des Etats-Unis. Il n'a pas oublié non plus de transférer en Floride les expertises de la falsification [des élections], propres aux dirigeants de la région, pour en tirer profit aux moments cruciaux.
"Nous étions convenus avec Mohammad Atta, que Dieu le bénisse, qu'il finirait toutes les opérations en 20 minutes avant que Bush et son gouvernement puissent réagir. Il ne nous était pas du tout venu à l'idée que le commandant en chef des forces armées américaines laisserait 50.000 de ses citoyens dans les deux tours faire face seuls à cette situation horrible alors qu'ils avaient tant besoin de lui. Il a estimé qu'il était plus important de s'intéresser aux propos de la petite fille sur sa chèvre et ses coups de cornes plutôt qu'aux avions et leur attaque contre les tours, ce qui nous a donné trois fois le temps dont nous avions besoin pour mener à bien les opérations, que Dieu en soit remercié.
"Votre sécurité n'est entre les mains ni de Kerry, ni de Bush, ni d'Al-Qaïda. Votre sécurité est entre vos mains. Tout mandat (NDLR : présidentiel) qui ne met pas à mal notre sécurité assurera automatiquement sa sécurité".
Ben Laden
Et aussi:
Un article du monde
::: posted by Esamurai at 1:42 PM

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