Amano Daikichi est photographe et réalisateur. Son truc à lui c'est le porno avec des poulpes. Ou bien des anguilles, à la rigueur, voire des grenouilles, des serpents, des cafards, bref un truc bien dégénéré. C'est un peu dégueulasse mais il y a un truc qui interpelle chez Amano, c'est la qualité de ses images et de ses compositions (je n'ai pas eu le courage de me taper une vidéo, je ne suis pas déviant à ce point).
Amano Daikichi a exposé le mois dernier ses photographies à la galerie Bongout de Berlin, dont le nom sonne pour le coup comme le comble de l'ironie. On ne peut cependant dénier à Amano-san un sens certain de l'esthétique, comme le prouvent les photographies suivantes. Ce sont d'ailleurs les plus belles (à mon sens) de la galerie, cela vous dispense donc de vous y rendre si vous ne vous sentez pas le coeur bien accroché.
Attention : le lien suivant est déconseillé aux âmes sensibles. Il vous dirigera vers le site de la galerie berlinoise sus-nommée pour une série de photos dont la plupart sont pour le moins trash. Vous voilà prévenus.
Je ne mets pas de lien vers le site de l'artiste, qui n'est ni plus ni moins qu'un site pornographique, en pire.
(mon titre est tiré d'une histoire parue dans Bear: Demons, le deuxième volume d'un comic anglais délirant dont je vous recommande chaudement l'achat puis, pourquoi pas, la lecture.)
Louis Dethy était un père de famille Belge. Il vivait avec sa femme et ses 14 enfants à Pont-de-Loup, dans la province du Hainaut, jusqu'à ce que celle-ci obtienne le divorce (il l'avait trompé) et obtienne la garde de toute la ribambelle de gosses. Louis, refusant de pardonner à sa femme, se mit à dos toute sa famille : sa mère le retira de son testament et légua la maison à sa fille. Craignant d'être expulsé, Louis fit alors ce que tout Belge sensé ferait dans ces conditions : il transforma sa maison en piège mortel.
Il mit au point 20 pièges - impliquant tous un fusil à pompe - qu'il dissémina dans toute la maison : une caisse de bière cachait un shotgun qui tirerait une fois que suffisamment de bouteilles en auraient été prélevées, un coffre plein d'argent dans le grenier était prêt à vous faire sauter le caisson, la télévision était également armée et même la citerne d'eau était piégée.
Louis Dethy avait écrit une série de codes et d'énigmes pour lui permettre de se rappeler où les fusils étaient cachés, mais il oublia de les consulter et se tira fortuitement une balle dans la tête.
Les pièges étaient si bien élaborés et cachés qu'il fallu pas moins de trois semaines à une escouade militaire de déminage pour en désarmer 19, et encore fallut-il pour cela décmanteler entièrement la maison de trois étages. Selon les notes de Dethy, il y avait cependant 20 pièges. Les démineurs ne réussissant pas à trouver le vingtième piège, ils se dirent candidement que Dethy n'avait pas eu le temps de le mettre en place.
Un petit indice ? Voilà l'énigme que Louis avait laissé concernant ce dernier piège : "Les 12 apôtres sont près à travailler sur les galets."
Lisez aussi l'article de la Dernière Heure de l'époque, qui donne d'autres détails.
Le titre est suffisamment évocateur je pense. Pour situer le personnage si vous ne le connaissez pas, voici ce que vous pourrez lire en préambule de l'article wikipédia qui lui est consacré:
"Né le 28 novembre 1908 à Bruxelles, mort le 30 octobre 2009 à Paris, [Claude Lévi-Strauss] est un anthropologue et ethnologue français qui a exercé une influence décisive sur les sciences humaines dans la seconde moitié du XXe siècle en étant notamment l'une des figures fondatrices de la pensée structuraliste."
Réflexions Faites sur Claude Lévi-Strauss (Entretiens avec Claude LÉVI-STRAUSS, Jean-Pierre VERNANT, Jacques Le GOFF, Pierre BOURDIEU, André COMTE-SPONVILLE, Michel TOURNIER et Luc de HEUSCH. 1988):
Procurez-vous Tristes Tropiques, l'un des livres les plus importants du XXème siècle.
Enfin, voici les liens vers une interview de Claude Lévi-Strauss datant de 1972:
Star Wars : La République Populaire contre-attaque
Le commandant de l'Armée de l'air chinoise a estimé que la militarisation de l'espace était un phénomène historiquement inévitable, marquant apparemment un revirement de la position de Beijing, a rapporté lundi la presse d'État.
La Chine avait inquiété la communauté internationale en janvier 2007 en procédant à un essai d'une arme antisatellite, tout en affirmant ne pas vouloir participer à une quelconque course à l'armement dans l'espace.
Xu Qiliang, numéro un de l'Armée de l'air, a estimé impératif que celle-ci développe des moyens offensifs et défensifs dans l'espace, dans une interview publiée dans le quotidien de l'Armée. "La compétition entre les forces armées se déplace vers le terrain spatial... cela est historiquement inévitable et constitue un développement irréversible", a affirmé M. Xu.
"Et puis regardez-moi tous ces beaux missiles. Ce serait vraiment dommage de ne pas les utiliser."
"L'Armée de l'air chinoise doit établir les principes d'une sécurité spatiale, des intérêts spatiaux et du développement spatial", a-t-il ajouté. "Nous devons construire un armement spatial qui réponde aux intérêts de notre nation et aux demandes suscitées par le développement de l'ère spatiale", a estimé M. Xu.
Pour le responsable militaire, la supériorité dans l'espace peut permettre à une nation de contrôler des zones de guerre, à la fois sur terre et sur mer tout en lui assurant un avantage stratégique. "Seule la puissance peut protéger la paix", a encore estimé le chef militaire, dans une interview donnée à l'occasion du 60e anniversaire de la création de l'Armée de l'air chinoise.
Pendant ce temps-là, la Russie 'simule' une attaque nucléaire sur la Pologne lors de manœuvres d'envergure. Quels farceurs ces Russes.
Une fois n'est pas coutume, je poste ce lien qui vous dirigera vers un article sur le ezine du Cafard Cosmique. Attention , il ne s'agit nullement de faire l'apologie de je ne sais quel élitisme sciencefictionnesque. Ce texte de l'auteur Fabrice Colin a plutôt tendance à blâmer le fandom pour ses exigences, ses références, son attitude auto-satisfaite qui prend la littérature SF bien trop au sérieux* . Intitulé "Esthétique du lâcher-prise", l'article en question remet tout le monde à sa place, et lâche en plein visage des fans du genre que dans Whittemore on ne trouvera jamais la "fulgurance" de Nabokov. J'ai beau être amateur du genre, je trouve sa réflexion pertinente et salvatrice. A lire.
* Raison pour laquelle moi et Tranxenne, je ne pense pas me tromper, prenons de plus en plus du recul vis-à-vis de ce site et de ses conseils, j'en veux pour preuve notre point de vue sur l'auteur Iain Banks, surtout celui de Tranxenne.
Une petite citation du site pour illustrer néanmoins ce que sont les images stéréo 3D, en plus de porter un nom fantastique:
"A stereoview consists of a pair of nearly identical images that appear three-dimensional when viewed through a stereoscope, because each eye sees a slightly different image. This illusion of depth can also be recreated with animated GIFs"
« En me rendant dans une quincaillerie, l’autre jour, un homme m’a abordé en me disant que je ressemblais drôlement à George W. Bush. Je lui ai répondu qu’on me dit ça tous les jours! Et il a dit: « Oh! Ça, ça doit vous fâcher! » »
George W. Bush, 43e président des États-Unis, dans un discours prononcé le jeudi 29 octobre 2009 à l’hôtel Reine Elizabeth, à Montréal.
Comme je ne l'ai bien évidemment pas encore commencé, je vous retranscris le tout début de la préface, agrémentée de deux citations qui constituent l'exergue du roman, histoire que vous ayez une idée de quoi ça cause.
Le temps des mille ans s'achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elle partiront en expédition sur la surface de la terre, elle investiront le camp des Saints et la Ville bien-aimée.
Apocalypse, XXème chant.
Nous pourrions chercher ensemble un nouveau style de vie qui rendrait possible la subsistance de 8000 millions d'êtres humains que l'on estime devoir peupler la planète en l'an 2000. Sinon, aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le raz de marée constitué par les milliards d'êtres humains qui partiront un jour de la partie méridionale et pauvre du monde pour faire irruption dans les espaces relativement ouverts du riche hémisphère septentrional, en quête de survie.
Président Boumediene (mars 1974)
Paru pour la première fois en 1973, le Camp des Saints est un roman qui anticipe une situation aujourd'hui plausible et une menace dont l'éventualité ne paraît plus invraisemblable à personne : il décrit l'envahissement pacifique de la France, puis de l'Occident, par le tiers-monde devenu multitude. À tous les niveaux, conscience universelle, gouvernements, équilibre des civilisations, et surtout chacun en soi-même, on se pose la question, mais trop tard : que faire ?
Que faire, puisque nul ne saurait renoncer à sa dignité d'homme au prix d'un acquiescement au racisme ? Que faire, puisque dans le même temps, tout homme - et toute nation - a le droit sacré de préserver ses différences et son identité au nom de son avenir et au nom de son passé ?
Notre monde s'est formé dans une extraordinaire diversité de cultures et de races qui n'ont pu se développer, souvent jusqu'à l'ultime et particulière perfection, que par une nécessaire ségrégation de fait. Les affrontements qui en découlent et qui en ont toujours découlé ne sont pas des affrontements racistes, ni même des affrontements raciaux. Ils font simplement partie du mouvement perpétuel des forces qui s'opposent et forgent ainsi l'histoire du monde. Les faibles s'effacent puis disparaissent, les forts se multiplient et triomphent.
L'expansionnisme occidental, par exemple, depuis les croisades et les grandes découvertes terrestres et maritimes jusqu'à l'épopée coloniale et ses ultimes combats d'arrière-garde, obéissait à des motifs divers, nobles, politiques ou mercantiles, mais où le racisme ne tenait aucune part et ne jouait aucun rôle, sauf peut-être chez les âmes viles. Le rapport de forces était en notre faveur, c'est tout. Qu'il s'appliquât le plus souvent aux dépens d'autres races - encore que certaines en furent sauvées de leur engourdissement mortel - n'était qu'une conséquence de notre appétit de conquête et non pas un moteur ni même un alibi idéologique. Aujourd'hui que le rapport des forces s'est diamétralement inversé et que notre vieil Occident, tragiquement minoritaire sur cette terre, reflue derrière ses murailles démantelées en perdant déjà des batailles sur son propre territoire et commence à percevoir, étonné, le vacarme sourd de la formidable marée qui menace de le submerger, il faut se souvenir de ce qu'annonçaient les anciens cadrans solaires : "Il est plus tard que tu ne crois..."
"C'est une chance que les gens de la nation ne comprennent pas notre système bancaire et monétaire parce que si tel était le cas, je crois qu'il y aurait une révolution avant demain matin." - Henry Ford
Photos prises à Kyoto pour la première, et à Tokyo (Ginza) pour les deux suivantes - même si on peut légitimement se demander si celles-là ont bien été prises au Japon vu qu'on n'y voit pas le moindre foutu truc écrit en japonais - faudra me faire confiance sur ce coup-là.
Il faut prononcer "Kou-Ri-Kou". "Kriek" ils comprennent pas.
Me demandez pas ce que sont des tapas belges, j'en ai pas la moindre idée.
On en avait vaguement parlé il y a peu, à propos de leur logo, puis d'un délire sur la guerre à l'environnement. Le CEDE, centre européen défense et environnement, ouvre les portes de son site internet. Il n'y a pas grand-chose à y lire pour le moment, juste quelques paragraphes sur les objectifs et les missions que s'attribue ce tout nouveau centre de recherches européen.
L'idée du CEDE c'est de concilier deux sphères apparemment exclusives (mais en fait non) que sont la sphère militaire et la sphère environnementaliste. Dans les faits il s'agit de réunir autour d'une même table les acteurs des deux mondes : scientifiques, ONG, écologistes, officiers, industriels et politiques pour comprendre comment les questions environnementales influent aujourd'hui et de plus en plus à l'avenir sur les objectifs stratégiques de sécurité nationale et européenne.
Selon leurs propres termes : "Le CEDE se veut pionnier dans l’étude de l’environnement au sein du monde de la défense et ses différents acteurs. Il propose également de mettre en perspective les problématiques de l’armée par le prisme de l’environnement."
Donc si vous êtes passionnés d'environnement, ou bien que vous adorez la guerre, comme vous voulez, ce site pourrait bien vous intéresser. En gros tous les gens qui adorent s'habiller en vert et courir dans la boue devraient se pencher sur le sujet.
Voilà et ne vous laissez pas tromper par les teintes de vert assez moches choisies pour colorer le site non plus que par le discours qui semble plus mettre en avant le côté écolo que le côté militaire de la problématique : flux migratoires, appauvrissement des ressources et sécurisation de l'approvisionnement, autant de thèmes d'une importance stratégique capitale qui sont abordés par le CEDE - cf. l'onglet 'thématiques' du site. D'ailleurs et si j'ai bien compris, l'objectif final est de soutenir le projet d'une véritable défense européenne dotée d'un état-major supranational.
Voilà un film drôle et touchant qui mérite d'être connu. The Story of Anvil est le rockumentaire d'un obscur groupe de métal venu de Toronto, dont les deux membres principaux ont juré, lorsqu'ils avaient 14 ans, qu'ils allaient faire "quelque chose de grand". Après un album sorti dans les années 80 et qui a connu un succès relatif... eh bien Robb Reiner et Steve "Lips" Kudlow ont maintenant la cinquantaine et travaillent sur leur 13ème album autoproduit, "leur meilleur à ce jour".
Ils jouent toujours devant des audiences de quelques dizaines de personnes, quand ils ne sont pas en train de servir des repas dans des cantines ou de faire d'autres petits boulots. Leur musique est plutôt bonne, leurs fans sont peu nombreux mais fidèles, leurs familles les soutiennent. Ce sont de bons gars. Peut-être que le problème vient de là. Ou peut-être que c'est le mauvais management, les labels incompétents, ou alors tout simplement le fait d'être Canadiens. Trop polis.
En tout cas, ce film réalisé par un ancien roadie du groupe réussit à être furieusement drôle sans jamais tomber dans la moquerie. C'est également encourageant et inspirant de constater la persévérance d'Anvil envers et contre tout. Ah et quand ils sont sur scène, il y a ce quelque chose qui empêche de les traiter de ratés. This is the heart of rock'n'roll. Vous êtes chaudement invités à aller faire un tour sur le site officiel.
Est-ce que c'est plus bourrin de jouer des Démons que des Anges? Un post sur INS/MV
Non-rôlistes vous pouvez passer votre chemin, le post qui suit est un texte paru dans Rigor Mortis, supplément pour le jeu In Nomine Satanis Magna Veritas. Ceci dit il permet de présenter les différentes facettes de ce merveilleux JdR. J'ajoute que le dit supplément est trouvable légalement en téléchargement, avec l'accord des éditions Asmodée, c'est pourquoi je me permets d'en recopier un passage.
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"Moi je joue à INS/MV, mais je suis pas un bourrin hein, je joue des Anges..." est sans doute la phrase que l'on entend le plus en convention (presque à égalité vient celle, posée par le staff de Siroz, de "Quand est-ce qu'on mange?"). Une phrase d'autant plus exprimée que la rumeur court que Croc et ses potes jouent, eux aussi, plutôt des Anges. Rumeur que nous en profitons pour confirmer aussitôt. Alors, est-ce que seuls les bourrins jouent des Démons? Une longue expérience prouve qu'il y a, en vérité, cinq niveaux de jeu à INS/MV (classés par ordre croissant de difficulté):
Niveau 1: Jouer à INS. Niveau 2: Jouer à MV. Niveau 3: Jouer à INS. Niveau 4: Jouer à MV. Niveau 5: Jouer à INS.
Niveau 1: Les joueurs incarnent des Démons. Ils choisissent les Princes-Démons les plus bourrins sauf un qui choisit Andréalphus avec la ferme intention de séduire tous les autres avant de leur trancher la gorge. Ils passent leur partie à tuer, violer, tuer, violer, cracher du feu. Fun mais rapidement lassant. Mais fun. Mais lassant. Après, ils vont raconter partout qu'INS/MV est un jeu dégueulasse. Mais fun. Mais lassant.
Niveau 2: Les joueurs incarnent des Anges. Ils choisissent des Archanges bourrins (Laurent, Michel, Daniel) sauf un qui choisit un Ange au service de Dominique avec la ferme intention de dénoncer tous les autres. Ils finissent par réussir la plupart des scénarios en tuant tout le monde autour d'eux... sauf celui qui incarne l'Ange de Dominique, qui s'occupe de la diplomatie de l'équipe. Et les dénonce après. Fun quand on tranche pour la première fois la tête du Démon avec son épée argentée. Mais rapidement lassant. Après, ils vont raconter partout qu'INS/MV est un jeu fasciste.
Niveau 3: Les joueurs incarnent des Démons. Ils ont décidé de faire le Mal, mais de le faire bien. Ils prennent des Princes-Démons dits intellos (Malphas, Kronos, Vapula) et essayent du mieux qu'ils peuvent de manipuler les humains, d'être pervers, méchants, de les pousser au viol, au meurtre, à la torture. Un défi intellectuel passionnant... mais rapidement lassant. Au bout d'un moment, on a plutôt envie de gerber qu'autre chose... et de mettre son personnage au rencard. On a beau jouer au dur, c'est difficile de s'attacher à un personnage totalement négatif. Après, ils vont raconter partout qu'INS/MV est un jeu d'ambiance.
Niveau 4: Les joueurs incarnent des Anges. Ils ont une équipe équilibrée, jouent en campagne, aiment faire évoluer leur personnage et en apprendre de plus en plus sur le monde d'INS/MV. Ils n'hésitent pas à désobéir discrètement à leur hiérarchie, créent autour de leur équipe un cast (amis, ennemis, contacts et renégats) de plus en plus fourni et sont ou de plus en plus cyniques, ou de plus en plus désabusés par rapport au dogme des Forces du Bien. Quand ils lâchent leur personnage (sauf s'il meurt), ils lui trouvent une fin: renégat, administratif, Bureau. Puis, ils reprennent un personnage tout neuf et tout innocent, bien que de caractère différent... Super. Parfait. Impec. Tout compris... Après, ils vont raconter partout qu'INS/MV est un jeu génial.
Niveau 5: Les joueurs incarnent des Démons. Ils ont une équipe équilibrée, jouent en campagne, aiment faire évoluer leur personnage et en apprendre de plus en plus sur le monde d'INS/MV. Ils n'hésitent pas à désobéir discrètement à leur hiérarchie, créent autour de leur équipe un cast (amis, ennemis, contacts et renégats) de plus en plus fourni et sont ou de plus en plus cyniques, ou de plus en plus désabusés par rapport au dogme des Forces du Mal. Quand ils lâchent leur personnage (sauf s'il meurt), ils lui trouvent une fin: renégat, administratif, Bureau. Puis, ils reprennent un personnage tout neuf et tout "innocent", bien que de caractère différent... Super. Parfait. Impec. Tout compris... Mais... Mais c'est plus dur! Il est en effet plus difficile de jouer le "méchant désabusé", et plus difficile de créer une personnalité profonde et pleine de facettes différentes à un méchant qu'à un gentil. Aussi, vous avez toutes nos félicitations!
En conclusion: vous l'avez compris, il est possible de jouer bourrin des Anges comme des Démons, et de jouer avec intelligence l'un comme l'autre. Mais... La palme du plus subtil revient à INS... Quoique personnellement, je préfère largement jouer des Anges. Ok, dites-le que vous vous en foutez de mon avis...