La Suisse semble faire amende honorable dans la guerre à l'environnement (un peu tard, diront certains, et les facétieux d'arguer d'une célérité toute suisse) puisque le territoire helvète s'est récemment agrandi au dépens de l'Italie, du fait de la fonte des glaciers ! On applaudit des deux mains et on lit l'article de La Libre :
La Suisse a gagné quelques mètres sur l'Italie grâce au mouvement des glaciers dans la région de Zermatt dans le canton du Valais. La ligne de crête, qui fait frontière, tend en effet à se déplacer vers le Sud à cause de la fonte de la glace.
C'est ce qui ressort d'un échange de notes diplomatiques entre autorités suisses et italiennes. Le Conseil fédéral a accepté de déplacer la frontière jusqu'à 150 mètres en territoire italien. La Suisse est devenue «un peu plus grande» mais nous ne corrigerons pas l'atlas, a observé mercredi Daniel Gutknecht de l'Office fédéral de topographie «swisstopo». La modification fait que la station finale du télésiège du Furggsattel se trouvera en territoire suisse en haut du glacier du Théodule. La station se trouve sur la ligne de crête qui part du Cervin.
«Dans les zones de haute montagne, d'importants segments de la frontière avec l'Italie sont délimités au moyen de la ligne de partage des eaux ou de la ligne de crête qui court sur des glaciers, des moraines, des névés ou des neiges éternelles», a rappelé le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). C'est notamment le cas aux abords du Cervin, dans les massifs de la Bernina et du Mont-Rose, ainsi qu'au Mont Vélan. Dans ces sites, il n'existe pas de bornes pour marquer la frontière comme c'est le cas sur le rocher.
L'échange de notes entre autorités suisses et italiennes a permis de fixer «le critère selon lequel la frontière coïncide avec la ligne de crête d'un glacier». La frontière doit «suivre les modifications naturelles progressives de la ligne de crête». En cas de fonte complète du glacier, elle doit coïncider avec la ligne de partage des eaux ou de crête de la surface rocheuse émergente. En pratique, le tracé incombe à la Commission mixte pour l'entretien de la frontière italo-suisse.
Les Suisses fêtent cette victoire de manière assez inattendue.
Découverte du jour. K'naan (né Kaynaan Warsame) est un rappeur Somalien né à Mogadiscio en 1978. Son nom signifie "voyageur". Sa tante est une des chanteuses les plus connues du pays, son grand-père était poète. Il passe son enfance dans le quartier de Wardhiigleey (la Rivière de Sang, en somali) où il vivra également le début de la guerre civile qui déchire le pays à partir de 1991. Vers la fin de cette année sanglante, Kaynaan et sa mère quittent le pays pour New York d'abord, où son père est chauffeur de taxi, puis le Canada, à Toronto, où il s'installe avec sa famille, apprenant l'anglais via l'école, bien sûr, mais aussi le rap et la poésie qu'il s'exerce à copier.
Troubadour est son deuxième album, sorti au début de l'année. N'y comptez pas trouver de la viole ou du clavecin, cependant la présence de morceaux très lyriques tels Fatima ou Take a minute vient soutenir le choix du nom de l'album. Tout l'opus porte d'ailleurs des accents mélancoliques et poignants, presque distants, souvenirs de son enfance très dure, également racontés dans ses textes ("I never thought I would make it to 14"). Il s'inspire aussi beaucoup de la musique somalienne et éthiopienne, notamment l'Ethiojazz, et du reggae jamaïcain. On est loin du bling-bling, du gangsta et des egos surdimensionnés auxquels le rap nous a habitué ("Somalis know that gangsterism isn't to brag about"). K'naan sait d'où il vient et ce à quoi il a survécu. Pas non plus d'apitoiement sur soi ni de pessimisme : il garde une philosophie de vie positive, ainsi que beaucoup de courage et d'espoir (voir la chanson "Smile"). J'écoute l'album pour la troisième fois d'affilée sans m'en lasser, il est vraiment excellent.
Ajoutons avant de vous laisser sur une vidéo que Kirk Hammet, le guitariste de Metallica, a contribué à la chanson The Dusty Foot Philosopher.
Prenez le temps d'écouter aussi Somalia et Wavin' Flag, qui sont tout aussi excellentes et qui vous donneront une idée de la diversité des sources d'inspiration de K'naan.
Sur une note plus legere, voici un tribute a Miles Davis... en 8-bits. Le projet se nomme Kind of bloop et propose des reprises de Miles Davis donc en 8-bits (ou comment meubler tranquillement en disant la meme chose en 2 phrases). Malheureusement l'album n'est pas gratuit, il coute la modique somme de 5$. Donc si vous etes amateur de vieux sons vintage, rendez-vous sur le site officiel du projet, des previews sont evidemment disponibles sur cette page. Pour en savoir plus, visitez le site http://waxy.org/2009/05/kind_of_bloop/.
- Bonjour mon vieux. Alors votre nom c'est Baveur, c'est bien ça ? - Comment ? Mais non, pas du tout. Je suis Studieux, le 8ème nain. On ne me voit jamais car je vis pratiquement reclus dans ma chambre. J'étudie sans cesse. - Vous pourriez quand même vous lever quand j'arrive. Je ne suis pas n'importe qui. - Mais je suis debout ! - Ahaha, je sais bien. Je déconne. - Ah. Ahah. Quel humour désopilant vous avez. - Et comment va Blanche-Neige ? - Qui ça ? - Laissez tomber. Donc si j'ai bien compris mon bon Baveur, Tandis que vos camarades suent sang et eau pour extirper le charbon des sous-sols de notre beau pays vous restez à la maison à lire vos bouquins, c'est bien ça ? - Euh... oui, on peut dire ça comme ça. - Vous savez mon petit Baveur, les bouquins ça brûle plutôt bien mais ça ne vaut pas le charbon pour alimenter les fourneaux. Alors vous allez me faire le plaisir de saisir votre pioche et d'aller rejoindre vos amis sur le chemin de la mine. - Mais, c'est que... Mes recherches ont été mondialement acclamées et je pensais que vous-même veniez me féliciter pour mes travaux... - J'ai dit : la mine. Et au trot, sinon c'est goulag. Croyez-moi mon cher Baveur, vous préférez la mine. Sur ce, à la prochaine. - C'est... Ce fut un plaisir.
Un petit tour du côté des anglais du Guardian cette fois, qui s'intéressent (à juste titre) à l'atypique carrière du groupe grunge Pearl Jam, et à son leader Eddie Vedder. Décisions suicidaires, mal de vivre à la Cobain, et la chance sont les ingrédients du succés de la formation dont la notoriété ne s'est pourtant jamais vraiment effritée. Pearl Jam reste un groupe pionnier dans la musique grunge, mélangeant classic rock et punk, qui a défini ce genre au même titre que Nirvana, mais a su gérer son malaise et sa longévité d'une toute autre manière. L'article vaut largement le coup d'oeil.
A l'heure où Obama veut engager une vaste réforme du système de santé américain, le site de CBS propose un petit article sur le système français. S'en suivent d'énergiques discussions dans la partie commentaires du dit article. Il ne va pas changer votre vie malgré son intérêt et quelques informations intéressantes quant à l'organisation à proprement parler des secours. Mais pour une fois qu'un journaliste américain d'une grande chaîne porte un regard honnête sur ce qui se passe en France, ne boudons pas notre plaisir.
"So, is their system really better than ours? Well, the only thing I can really say definitively is, in France you can go to the hospital without going broke. "
Fallait que je vous montre ça quand même. Le jeu s'appelle Space Venus et il est sorti en 2001 (ouais je fais dans la nouvelle fraîche ce soir). Bon, apparemment il s'agit plus d'un dvd bonus pour les fans que d'un vrai jeu. Commentaire d'un joueur : "Des vidéos inintéressantes, quelques clips à relooker, des photos de chaque fille dans différentes positions. Clairement réservé aux fans."
À noter que la presse a donné au jeu la note de 1/10. Les joueurs, eux, lui ont attribué la note de 10/10 (source : Gamekult). Faut que je m'achète une PS2.
Vous en aviez rêvé... nan peut-être pas en fait, ou alors vous faites des rêves bizarres. En tout cas quelqu'un l'a fait. À défaut d'avoir droit au film des Chevaliers du Zodiaque (qui s'il devait ressembler au film Dragonball Z ferait mieux de ne jamais être réalisé), il existe, ou plutôt il a existé puisque ça date de 1991 (je sais c'est vraiment pas de la nouvelle fraîche mais mon excuse c'est que le mur de laine de briques n'existait pas à l'époque, voilà, donc impossible de faire un post dessus, vous le pensez bien), il a existé donc la comédie musicale des Chevaliers du Zodiaque. Ça se passe au Japon, bien évidemment.
Allez les gars tous ensemble : Bandaiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, ah non merde... Banzaiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
Le "Bandai Super Musical Saint Seiya" a été organisé par le distributeur de jouets en 1991, au théâtre Aoyama à Tôkyô. Ce spectacle retrace la bataille des 5 chevaliers de bronze contre Poséidon (et peut-être aussi la bataille des 12 maisons, si on en croit le staff). Dans les rôles principaux étaient présents les membres du groupe SMAP, un idol band très en vogue à l'époque au Japon et dont faisait partie Masahiro Nakai (Nakai-Kun) le présentateur d'Utaban, émission dont j'ai déjà parlé il y a quelque temps. On peut aussi noter la présence du groupe TOKIO en seconds rôles, interprétant les chevaliers d'or (plus précisément Mu, Aiolia et Milo). Les représentations ont eu lieu du 15 août au 1er septembre 1991. Ce spectacle n'a pas laissé un grand souvenir aux fans, et pour cause : le résultat était plutôt kitch, et si je vous en parle c'est uniquement parce que ça va faire plaisir à Luc, un de nos plus fidèle lecteurs.
À Tel-Aviv, au café Bereshit, Moshé avise son copain Shlomo lisant un journal arabe. - Comment, Shlomo, tu lis la presse arabe maintenant ? - Moshé mon vieux, quand je lis les journaux israéliens, ce n’est qu’attentats, meurtres de juifs, la haine antisémite partout dans le monde, on fait tout faux… ça me déprime affreusement. Quand je lis un journal arabe, nous sommes la race supérieure, tout nous réussit, nous sommes les banquiers de l’univers et les maîtres du monde… ça me regonfle !
...que je suis dorénavant membre du comité rédacteur du blog helloproject.fr dédié aux groupes du H!P. Si vous voulez y faire un tour... Je ne vais pas délaisser le mur de laine de briques pour autant, mais comme ça vous êtes au courant. Et puis c'est plutôt une bonne nouvelle pour vous car à partir de maintenant j'ai un cadre (rose) privilégié pour épancher mes pulsions pro-jpop, ce qui veut dire que je vous en tartinerai moins ici à l'avenir (rassurez-vous je continuerai, de loin en loin, à vous faire partager quelques incontournables perles).