J'ai terminé cette épique partie de Civilization, après 30 heures de jeu et d'innombrables cadavres accumulés au cours de siècles de conquêtes, de grandeur, de déclin et de chute.
La paix régnait depuis trop longtemps. Moi, confiant dans mon arsenal nucléaire, je sécurise mes frontières et développe mes infrastructures à l'intérieur de l'empire. J'essaye sans succès de reprendre contact avec les Babyloniens. Un embargo décrété par l'ONU m'empêche de commercer avec eux. Il faut dire que la guerre fait toujours rage entre Hammoubrabi le Babylonien et Mehmet l'Ottoman accompagné de ses vassaux.
Soudain, le drame. Alexandre le Grand me déclare la guerre. Ses troupes avancent sur Yaroslavl. Sans attendre, je balance 4 missiles nucléaires sur ses principales villes. Le monde est sous le choc. Mon âge d'or débute immédiatement après que j'ai nucléarisé ces quatre cités grecques. Je suis flatté.
En dessous, là, c'est Athènes.
Je pensais que ça allait le calmer direct et qu'un traité de paix serait vite signé mais au contraire Alexandre est furieux et me jure qu'il m'écrasera comme un cafard. J'apprécie assez peu la comparaison, du coup j'envoie quelques détachements massifs de chars d'assaut assaillir ses villes à la frontière nord. Je les détruis sans les occuper, d'ailleurs elles étaient pas super bien placées, niveau Feng Shui et tout c'était pas le top, alors bon autant les raser, s'pas ? Alexandre est encore plus vénère mais cette fois il prend sur lui et signe la paix. Je reprend la modernisation de mes villes et de mon armée. Je surveille un peu Mehmet, ça fait quand même un bail qu'on s'est pas frappé la gueule, ça doit lui manquer autant qu'à moi. Je fais des chars, des bombardiers, encore des chars, je renouvelle ma batterie de missiles nucléaires sans partir dans la production exclusive de ces engins par peur d'une résolution de l'ONU en interdisant l'emploi.
Surprise (ou pas), c'est Brennus le Celte qui dans les années 2000 me déclare la guerre. Ca tombe bien, j'ai de nouveaux jouets à essayer. Je vais pouvoir reprendre Toulouse et terminer la conquête du Nord où un Celte n'a rien à foutre. Toulouse est prestement reprise et fortifiée. Mes hélicos de combat font un malheur. Les bombardiers sont également très efficaces car le Celte n'a pas ou peu d'unités anti-aériennes. Au Nord j'ai plus de mal, Brennus a décidé de mieux défendre ce bout de terrain que son territoire principal, pourquoi pas. Leurs troupes transitent par le territoire Grec avec lesquels ils ont des accords de libre passage. Je perds Ainus, avant de prendre l'autre ville puis de reprendre Ainus. Le Celte refuse toujours la paix, j'hésite à lui balancer une ou deux bombes afin de le convaincre et puis non, c'est pas grave, j'attendrais. Il envoie quelques troupes pour reprendre Toulouse mais se rendant bien compte qu'il n'y arrivera jamais, il vient pour négocier un traité de paix. Magnanime, j'accepte.
Période de paix, donc. De l'autre côté, Mehmet aussi a fait la paix avec Hammourabi. On commence à sentir les effets du réchauffement climatique. Forêts qui disparaissent, plaines transformées en désert, etc...
Je booste encore l'espionnage car les caisses de l'état sont bien remplies et que trop d'opérations de sabotage ennemies sont menées avec succès (dont une incitation à la révolte à St-Pétersbourg qui me reste en travers de la gorge car elle m'a coûté la plupart des aménagements autour de la ville). Mehmet et Hammourabi sont au taquet pour construire leur vaisseau spatial mais j'ai pris trop de retard de ce côté-là.
Et puis, d'un seul coup, un beau matin de 2017, Mehmet me déclare la guerre. Il brise comme un rien mes défenses frontalières. Un citoyen héroïque parcourt le pays pour haranguer les foules, ralliant le peuple contre les Ottomans et déclenchant un nouvel âge d'or de ma civilisation. Cela ne servira malheureusement à rien car il suffira de 10 tours à Mehmet pour m'anéantir complètement. Songez un peu : en 500 ans de guerre les frontières n'avaient pas bougé d'un millimètre et en moins de 10 ans une civilisation glorieuse et raffinée est réduite en poussière. Des nuées de chars modernes envahissent mon territoire. Des parachutistes sont largués aux abords de presques toutes mes villes. Des missiles nucléaires tactiques pleuvent en drache serrée sur quasi tout mon territoire. Bref l'Apocalypse. Un assaut parfaitement mené, je dois rendre cela à Mehmet. Je lui rends aussi tout mon stock de missiles que je balance sur les villes Ottomanes. Sur les côtes Pacifique mes sous-marins détruisent ses aménagements en toute impunité. Tout cela ne suffira pas à faire reculer Mehmet, exacerbant plutôt sa haine. Le territoire du jadis glorieux empire Russe se réduit comme peau de chagrin.
Mehmet est en grande forme.
Ultime outrage : St Petersbourg puis Moscou tombent aux mains des Français. La dernière ville à tomber fût Toulouse, conquise par les Byzantins cette fois.
Dans le même temps, en Europe tout le monde se lâche : Gilgamesh attaque le Coréen, les Grecs attaquent les Celtes et tout ce petit monde se balance du missile nucléaire à la pelle. J'applaudis des deux mains.
Je laisse derrière moi une planète exsangue et le souvenir d'un peuple fier et rude qui durant des siècles réussit seul à contenir la menace Ottomane. Je laisse un souvenir, un nom qui inspire la bravoure et l'audace, un nom qu'on murmure dans les veillées à la lueur des retombées radioactives, celui de Pierre le Grand, dit le Cosaque, empereur des Russes.
Les courbes à la fin du jeu. Je fais une chute spectaculaire.
(Au fait Kunshans, ville tant disputée, était au tout début une ville barbare conquise par les Byzantins, puis par moi, puis par Mehmet, puis encore moi, puis encore Mehmet, etc...)
A quoi ça sert ? on est tous mort A quoi tu sers ? je t'aime encore bataille déjà perdue, Une histoire déjà entendue. C'est pas qu'je crois en rien, J'crois plus tout court ça me convient Chez moi , j'vote pas Chuis pas chez toi, y fait trop froid.
J'ai perdu mon drapeau J'crois plutôt qu'jlai brûlé J'ai oublié d'trouver ça beau J'ai oublié que c'était sacré. J'préfère encore croire en du pire Désolé je ne me sens pas bien Trop pressé de mourir Pour écouter ton baratin
Ref : Je m'emmerde, j'ai mal aux yeux Mais dans la ville tous les hommes sont pluvieux Je m'emmerde, demain il pleut Mais dans la ville tous les chiens sont boiteux
Y'a tellement rien à dire, obligé de mentir Y'a tellement rien à faire, obligé d'avoir l'air Conditionné, auditionné, attentionné, c'est t'oublier Une vie pourrie vaut mieux qu'une putain d'illusion Une soirée pourrie vaut mieux q'une putain d'émission Trop d'émotions à exprimer heureusement qu'y a la page pub pour te rappeler qu'demain il pleut…
Ref:
On aurait pu construire Ecrire des poèmes sur les murs Faire un potager du champ d'Mars Noyer tous les flics dans la seine On aurait pu arrêter d'boire Ouvrir les cages des animaux On aurait pu s'ouvrir les veines Et paris serait beau… Paris serait beau... Paris serait beau... Paris serait beau...
Ref:
Je m'emmerde Je m'emmerde Je m'emmerde Je m'emmerde Je m'emmerde demain il pleut Mais demain il pleut Demain il pleut Demain il pleut
Ouais bon, poster des paroles ça fait un peu teenager j'admet, mais j'aime tellement cette chanson. Dommage par contre que les paroles bon... elles claquent mais niveau interprétation elles nous laissent le champ libre.
Par contre ce que je trouve grandiose: Une vie pourrie vaut mieux qu'une putain d'illusion Une soirée pourrie vaut mieux q'une putain d'émission
J'dirais que ces deux phrases résume en grande partie ma philosophie de vie et ma vision du monde.
Vous avez surement du entendre parler de cet autrichien qui a sequestre sa fille pendant 24 ans et lui a fait 7 enfants, au nez et a la barbe de sa femme.
krookedshocker (1 day ago) Its the dust cover popping off. Not because it was shot off. But because it wasnt properly secured when he fired fired his grenade on the AK-47/gp105. Its common for soldiers when taking breaks to check their weapons. He was so stoned he forgot to latch the dust cover all the way on.
Murgatroyd16 (2 weeks ago) No bullet hit his weapon at all. What happened was, when he fired his grenade launcher the recoil blew the receiver cover of his AK off. An AK receiver cover is only held in place by the recoil spring, and any violent shock (i.e. firing a grenade launcher) can easily pop it off. Later versions of that Russian GL came with a modified recoil spring that locked the receiver cover in place to stop it from coming off.
CIVILIZATION TON NOM CREPITE COMME UN INCENDIE AU CREPUSCULE
Ahlala les enfants quelle partie ! Sans conteste une des plus éprouvantes qu'il m'ait été donné de jouer. Bien des choses se sont passées depuis le dernier rapport de civ, alors asseyez-vous et ouvrez grands vos oreilles, papi va vous raconter une histoire.
Nous en étions restés vers le milieu du 19ème siècle. Une paix toute relative régnait en Eurasie puisque mon économie restait tournée toute entière dans une logique de guerre, dans le but annoncé de protéger mes frontières mais avec l'espoir secret de constituer une force suffisamment invincible pour balayer une fois pour toute les Ottomans de la surface du globe.
Dix ans après les accords de paix signé avec Mehmet, je me sens prêt. Pensez-donc : au nord comme au sud, dans mes villes fortifiées jouxtant le territoire Ottoman, cinquante unités Cosaques soutenus par cinquante canons, plus une trentaine d'unités d'infanterie en complément défensif. Y a pas à dire, ça impressionne. L'Ouest n'est pas en reste bien sûr puisque je sais qu'attaquer Mehmet à l'Est équivaut à se faire attaquer par le Français et le Byzantin à l'Ouest, ces deux civilisations étant redevenues vassales de l'Ottoman pendant la trêve.
Vers 1870, juste comme j'allais lancer l'offensive, Jules César me déclare la guerre. A vrai dire je suis tellement confiant que je décide de ne pas modifier mes plans et je déclare la guerre à Mehmet le même tour. Mes deux colossales armées sont déjà à pied-d'oeuvre devant les deux villes les plus disputées de l'Histoire : Magadan au nord et Kunshans au sud. Elles ont changé de mains tellement de fois que plus personne ne sait dire qui les a fondé, je doute qu'il y ait même encore des habitants dans l'une ou l'autre. Bon en fait Kunshans était à la base une colonie byzantine isolée que j'ai conquis à la fin de l'antiquité. Par contre pour Magadan je ne suis pas sûr. Je dirais que c'est moi qui l'ai fondée vu sa position, mais le nom du bled fait pas tellement Russe, alors je sais pas. En tout cas, les deux villes sont fermement en territoire Russes après l'assaut. Je consolide les défenses, vérifie qu'à l'ouest, rien de nouveau, et repars à l'assaut. Et là, brutale désillusion. Mes armées sont assaillies de toute part sur le chemin de la prochaine ville Ottomane. C'est le Vietnam. Au nord, j'arrive tant bien que mal à poster mes troupes sur une colline à portée d'une ville bien développée et j'en commence le siège, mais les troupes ottomanes surgies de plusieurs villes adjacentes harcèlent tant et si bien que je suis obligé de me replier sous le feu ennemi pour rallier les renforts qui arrivent par la route de Magadan. Une fois ralliés, pas question d'avancer, nous retournons penauds à Magadan et fortifions.
Que ce revers ne nous empêche pas d'ériger une statue à ma gloire.
Au sud la situation est encore moins glorieuse puisque mes troupes se retrouvent coincées dans le bout de terrain situé entre l'himalaya et l'océan indien, avec l'impossibilité d'avancer puisque d'innombrables troupes ottomanes font face à mes armées. Là aussi, retraite en bon ordre et consolidation des défenses à Kushans. J'avoue que je suis un peu frustré. Ma campagne d'extermination n'aura été qu'une esclandre de plus dans la guerre multiséculaire livrée au traître Ottoman. Las du combat, je propose une Nième trêve à Mehmet qui l'accepte à condition que je lui rende Kushans. Conscient de ma position finalement assez peu avantageuse et sentant la pression combinée des troupes françaises, byzantines et romaines se faire sentir de façon plus appuyée à l'ouest, je conclus l'accord. C'est l'armistice. On se sert la main avec un sourire crispé devant un parterre de journalistes dont une bonne moitié sont en fait des types des services secrets. Le Romain ne tarde pas à comprendre où est son intérêt et accepte le traité de paix que je lui propose, l'obligeant à me verser un lourd tribut à chaque tour.
Je profite de cette inespérée période de paix pour construire des bâtiments dans mes agglomérations, chose qui n'était pas arrivé depuis un bout de temps. Cette longue guerre aura laissé mes villes dans un état piteux, la plupart n'étant plus guère que des casernes de grande taille. Alors je construis un peu partout des bibliothèques, des banques, des universités, des écoles ou bien des marchés. Je relance la recherche et l'espionnage, en gros j'essaye de rattraper le temps perdu. Ma population est en joie, c'est la fête partout, on célèbre ma sagesse et mon sex-appeal, bref c'est l'euphorie, les années folles.
Nous voilà d'ailleurs rendu au vingtième siècle, dans les années 20, et je profite de la conjoncture favorable pour fonder la Sid's Sushi Corporation, société à but très lucratif de confection et vente de sushis. Tout de suite, c'est l'hystérie. Le sushi se répand et se décline à toutes les sauces, je rachète tout ou presque ce que le monde produit de riz, poisson, coquillages et crustacés. Les gars du marketing font un malheur en pondant des slogans douteux du style 'Confucius a dit : mangez des sushis' ou bien 'Confu-sushi-us, les sushis de la sagesse'.
Un cadre de Sushi Corp fait miroiter au gouverneur de Gépides, petite bourgade minière, les avantages en nature qu'il recevra à l'implantation de la société sur le territoire municipal.
La corporation s'implante dans plusieurs grandes villes, ce qui a pour effet de booster sérieusement leur développement et leur expansion culturelle, lesquelles étaient en stagnation. Par contre mon rêve de fonder une succursale dans chaque ville de mon empire tourne court car mon trésor prend un sérieux coup de barre à cause des prix à l'importation des produits de la mer et du coût net à la fondation d'une succursale.
Les avantages que me donnent, dans chaque ville où elle est implantée, la puissante Sid Sushi Corp. J'en ai 5 de plus aujourd'hui, ce qui revient à 9 sushi-joints en tout pour l'instant. Ca revient cher, malheureusement.
Je développe à ce moment un lien commercial fort avec le Babylonien en Amérique du Nord. Vu la distance qui nous sépare et l'exotisme de nos produits respectifs, les échanges sont lucratifs. Comme il est très puissant lui aussi, j'essaye de le pousser en douce à faire la guerre à Mehmet ou au moins de ternir leurs relations qui ne sont d'ailleurs déjà pas au beau fixe. Peine perdue.
Cette période de bombance ne pouvait pas durer, et dans les années 30, peut-être en 36, Les Grecs, alliés aux Celtes et aux Coréens, tous situés en Europe, me déclarent la guerre. Leurs attaques combinées font très mal. Je perds Toulouse aux Grecs, la reprend aussitôt pour la reperdre le tour d'après, cette fois aux Celtes. Mes troupes se replient sur Yaroslavl où l'on attend l'assaut qui vient par deux côtés. J'espère qu'une initiative du palais apostolique mettra fin à cette guerre entre frères de religion, mais plusieurs résolutions sont lancées et elles sont à chaque fois battues en brèche par les belligérants qui refusent tout net de cesser leur campagne militaire, au risque de s'attirer le ressentiment de tous les autres membres de ce très saint institut (pourtant présidé par Mehmet en personne). Sous les coups redoublés de la coalition européenne et par craindre de perdre Yaroslavl, je me vois dans l'obligation de dégarnir les frontières à l'Est, en espérant sans trop y croire que Mehmet ne profitera pas de l'amoindrissement de mes défenses pour se lancer à la curée. Je dégarnis même beaucoup les défenses car mes ennemis ne semblent pas faiblir malgré la quantité astronomique de troupes que je leur détruis. Curieusement, Mehmet ne se jette pas comme un chien galeux dans le combat.
Embuscade.
J'ai perdu Toulouse mais je prends une autre ville Celte, Andus, au Nord. J'y perds au change car à Toulouse il y avait du charbon et de l'uranium, alors qu'à Andus il y a de beaux pâturages mais c'est tout. Heureusement j'ai une autre source d'uranium dans les montagnes au coeur de mon empire. Je suis d'ailleurs en train de construire mes premiers missiles nucléaires intercontinentaux, lesquels me permettront de posséder un avantage décisif dans la poursuite de cette guerre car mes ennemis actuels sont loin de pouvoir rivaliser technologiquement. (A propos, c'est Mehmet qui termina le premier le projet Manhattan, aussi je garde un oeil sur lui en priant très fort). Deux tours avant que je ne possède ma première bombe, les Grecs, Celtes et Coréens, en bon ordre, arrivent la bouche en coeur pour me proposer la paix. Ah ! Les chiens ! Ils ont de la chance que je préfère garder mes bombes pour un ennemi plus menaçant. Je conclus la trêve à leurs dépens.
Ma première bombe. Comment qu'elle est belle.
Me voilà de nouveau en paix, ça va devenir une habitude dites donc. Enfin c'est une paix très chaude qui voit un déferlement d'actions d'espionnage sur mon territoire : Bâtiments sabotés, aménagements détruits, eau des villes empoisonnée et même un gouverneur assassiné, les agents ennemis sèment la terreur dans les faubourgs russes. Je lance une grande opération de contre-espionnage, construis nombre d'agence de renseignements et parvient finalement à endiguer le flot d'actions barbouzardes en capturant un grand nombre d'agents ennemis.
L'ONU est construite par Hammourabi, ça tombe bien me dis-je car le palais apostolique a prouvé son inutilité durant la dernière guerre, et les premières élections tenues en son sein voient la consécration de... Mehmet comme secrétaire général. Damned. Je suis maudit.
J'ai pourtant, quelques tours plus tard, une occasion de me réjouir. Vient également la réponse à mes questions concernant l'accalmie à l'Est. Mehmet n'est pas tout à coup devenu non-violent (un rapide coup d'oeil aux courbes de puissance m'avait confirmé cela), il préparait tout simplement la guerre. Il engage tout à coup les hostilités avec Hammourabi, le Babylonien. Je me frotte les mains. Depuis le temps que j'attendais cela. Dès le premier tour de guerre une ville Babylonienne tombe en Amérique du Nord entre les mains des Ottomans, j'en conclus qu'il y a eu un débarquement massif là-bas. Ca continue pendant plusieurs tours, je reçois des messages me signalant le lancement de missiles nucléaires tactiques Français, Byzantins ou Ottomans sur le territoire Babylonien. Un ICBM est également largué vers 1960, le premier de la partie. Ils se foutent donc franchement sur la gueule, je suis déçu de ne pas pouvoir assister au spectacle. Mes bombinettes à moi reposent dans leur silos à missiles. J'en fabrique d'autres ça s'use vite ces machins-là. Je dois dire aussi que je dors mieux depuis que je les ai.
Voilà où j'en suis pour le moment. Les frontières de mon empire n'ont pas vraiment bougé mais je suis déjà content d'avoir simplement survécu jusqu'à l'âge nucléaire. Le prochain conflit promet d'être explosif.
(PS : J'aurais abusé des Cosaques sur cette partie, ayant entraîné presque 300 de ces unités spéciales, et perdu plus de 200.)
Frère Eugene O'Hagen, 48 ans, frère Martin, 45 ans, et frère David Delargy, 44 ans, trois prêtres catholiques du nord de l'Irlande, viennent de signer un incroyable contrat de un million de dollars (635 000 euros) avec la maison de disque Sony BMG, rapporte le quotidien anglophone The Times. Le trio chantant, qui a choisi pour nom de scène «The Priests», a déclaré que l'argent gagné grâce à la musique servirait à des œuvres de charité (ainsi que les frais de coke de frère Delargy).
Autre particularité : leur contrat prévoit une clause d'exemption de promotion, en cas de rappel par leur paroisse pour célébrer une messe funéraire.
Que chantent-ils ? «Nous avons des goûts très catholiques», répond sans rire frère Eugene. De la musique sacrée donc. Mais pas seulement. Leur répertoire pourrait bien évoluer, avec frère Martin qui avoue son penchant pour «le jazz» et les «musiques relaxantes». Et frère David qui se souvient : «Mon premier achat fut le disque de Blondie, Parallel Lines, un des meilleurs albums des seventies, qui a véritablement influencé la new wave».
Repérés l'an dernier par un musicien de pop irlandaise, leur potentiel enthousiasme Nick Raphael, responsable chez Epic Records, filiale de Sony BMG : «Leurs voix sont incroyables. Je pense que nous avons trouvé trois pop stars.» Leur premier disque, qui n'a pas encore été baptisé, doit sortir en novembre prochain. Et ces ecclésiastiques ne sont pas les premiers à hisser la religion au rang du rock.
Sœur Sourire aussi eut son heure de gloire. En 1963, cette religieuse belge, qu'on affubla du sobriquet The Singing Nun («la nonne chantante»), signait le plus gros tube mondial de la Belgique à cette époque, avec Dominique.