Saturday, January 21, 2006 :::
Chirac Attack
Bien décidé à terminer son mandat en beauté, le chef de l'Etat annonce une inflexion de la doctrine nucléaire. Les approvisionnements stratégiques ou le terrorisme entrent à présent en compte.

La pizza n'avait pas été livrée à temps
La France se réserve le droit de riposter de façon "non conventionnelle", donc nucléaire, face aux "dirigeants d'Etats qui auraient recours à des moyens terroristes contre nous", a déclaré jeudi 19 janvier Jacques Chirac à la base nucléaire de l'Ile Longue. "La lutte contre le terrorisme est évidemment l'une de nos priorités" et "nous continuerons sur cette voie avec fermeté et détermination", a-t-il déclaré. Il a cependant estimé qu'"il ne faut pas céder à la tentation de limiter l'ensemble des problématiques de défense et de sécurité à ce nécessaire combat contre le terrorisme". Jacques Chirac a précisé que "ce n'est pas parce qu'une nouvelle menace apparaît qu'elle fait disparaître toutes les autres", rappelant sans citer de pays, que "notre monde est marqué par l'apparition d'affirmations de puissance qui reposent sur la possession d'armes nucléaires, biologiques ou chimiques".

Le problème des banlieues, mais quel problème des banlieues? Et puis d'abord, quelles banlieues?
Les approvisionnements stratégiques et la défense des alliés sont des intérêts qui, le cas échéant, peuvent être considérés comme "vitaux" et donc justifier le recours à la dissuasion nucléaire, a ajouté Jacques Chirac. La France considérait jusqu'à présent que les intérêts vitaux qui peuvent justifier, en cas de menace, le recours à l'arme nucléaire, sont l'intégrité du territoire, la protection des populations et le libre exercice de sa souveraineté. Mais, a souligné le chef de l'Etat en citant l'hypothèse de menaces contre les approvisionnements énergétiques stratégiques (coucou Vladimir!) et la défense des alliés, "il appartiendrait au président de la République d'apprécier l'ampleur et les conséquences potentielles d'une menace ou d'un chantage insupportables à l'encontre de ces intérêts". Cette analyse pourrait, selon lui, "conduire à considérer qu'ils entrent dans le champ de nos intérêts vitaux".

Enfin une solution au problème Corse
La France a configuré ses forces nucléaires pour pouvoir répondre de façon "flexible" à une menace, alors que selon sa doctrine, le recours à l'arme nucléaire doit être total et définitif, a par ailleurs annoncé Jacques Chirac. Le président a expliqué que "contre une puissance régionale, notre choix n'est pas entre l'inaction et l'anéantissement". Pour mettre en oeuvre "la flexibilité et la réactivité de nos forces stratégiques", Jacques Chirac a annoncé que "le nombre de têtes nucléaires a été réduit sur certains des missiles de nos sous-marins".Chaque sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE) est équipé de seize missiles comprenant chacun six têtes. Cette "flexibilité" permettrait en théorie de circonscrire les dégats liés atomiques. Des "frappes chirurgicales atomiques", en quelque sorte.

Houlà. Un peu plus à gauche svp
Insistant sur le fait que la France consacre à la dissuasion nucléaire 10% de son budget de Défense, ce qui équivaut environ 3,3 milliards d'euros, Jacques Chirac a estimé que la dissuasion nucléaire constitue "un élément incontournable de la sécurité du continent européen". Il a estimé que l'Europe devra, "le moment venu", se poser "la question d'une défense européenne commune qui tiendrait compte des forces de dissuasion existantes dans la perspective d'une Europe forte, responsable de sa sécurité".

J'appuie, ou j'appuie pas?Labels: Joie de vivre, Politique
::: posted by Tranxenne at 4:58 AM
(0) comments
Thursday, January 19, 2006 :::

Allez Lou Yah !!
Lisez les nouvelles au moins. Quoi? Comment ça s'savez pas lire...
::: posted by Tranxenne at 6:59 PM
(0) comments

|